La Nouvelle-Calédonie « pacifique » alors que la France envoie des renforts

La France envoie des renforts de sécurité et des fournitures essentielles sur son territoire d’outre-mer de Nouvelle-Calédonie après des jours de troubles dans le pays.

Malgré un couvre-feu nocturne et une interdiction de rassemblement, le Haut-commissariat français a déclaré qu’il régnait désormais une « atmosphère calme et paisible » dans le pays.

Jusqu’à présent, cinq personnes, dont deux policiers, sont mortes dans les troubles et des centaines ont été blessées.

Une école et deux établissements commerciaux ont été incendiés dans la nuit de jeudi, a indiqué le Haut-commissariat.

Des violences ont éclaté lundi après que l’Assemblée nationale française a approuvé des réformes électorales controversées qui ont provoqué la colère des partisans de l’indépendance. L’Assemblée nationale à Paris a adopté la réforme.

Le mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie craint que ce changement n’affaiblisse l’influence politique au sein du peuple autochtone kanak.

La Conférence des Églises du Pacifique (PCC) a appelé les Nations Unies à mener une « mission de dialogue impartiale et efficace » pour suivre la situation en Nouvelle-Calédonie.

Il est « profondément solidaire des frères et sœurs de Kanaki pendant cette crise politique », a déclaré le PCC.

« Les violences que connaît actuellement le pays mettent une fois de plus en danger la dignité de chaque vie humaine sur le territoire. »

Pour Paris, la Nouvelle-Calédonie était importante à la fois militairement et pour son nickel.

Le territoire, situé à 1 200 kilomètres à l’est de l’Australie, a acquis une large autonomie grâce au Traité de Nouméa après avoir été une colonie française de 1853 à 1946.

Les résidents ont voté pour rester en France lors de trois référendums sur l’indépendance organisés en 2018, 2020 et 2021. Le mouvement indépendantiste a boycotté le dernier référendum, affirmant qu’il ne pouvait pas en accepter le résultat.

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