La réponse hystérique de l’Algérie au rapport de la Banque mondiale

Le régime militaire algérien a atteint un nouveau creux en réponse à un rapport de la Banque mondiale qui mettait en garde contre l’aggravation de la pauvreté et les sombres perspectives économiques du pays.

Dans un rapport de 60 pages, la Banque mondiale a souligné une série de déséquilibres dans l’économie algérienne dépendante du pétrole et du gaz, ce qui laisse présager une faible stabilité économique et sociale dans le pays.

Les analyses basées sur les données qui ont imprégné le rapport ont été considérées comme une conspiration par le régime militaire algérien, qui refuse d’écouter la demande de la rue pour un ordre civil et de vraies réformes.

Au lieu de répondre avec des chiffres et des données, le régime algérien a incité son agence de presse porte-parole à faire le sale boulot d’attaquer verbalement la Banque mondiale.

Dans deux reportages, l’Agence de presse algérienne a accusé la Banque mondiale de chercher à déstabiliser l’Algérie et de servir le lobby marocain, tout en critiquant le fait que la Banque mondiale préfère se concentrer sur la pauvreté en Algérie plutôt qu’au Maroc.

Cette réaction hystérique est le reflet d’une direction algérienne irrationnelle aveuglée par sa haine unilatérale de son voisin aisé.

Mais le citoyen algérien vit au quotidien les possibilités de la pauvreté dans un pays où la valeur de la monnaie officielle a perdu le double de sa valeur en deux ans.

La Banque mondiale a déclaré qu’une hausse temporaire des prix du pétrole ne protégerait pas l’Algérie, qui se prépare à la stagflation, c’est-à-dire à une combinaison d’inflation élevée et de chômage élevé.

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En rejetant l’analyse factuelle comme un complot, le régime algérien amuse la communauté internationale. Le régime algérien était en fait comme la fanfare du Titanic qui continuait à jouer de la musique pendant que le navire coulait.

Le temps et l’argent ont fui vers l’Algérie et le régime n’a rien d’autre à offrir qu’une suppression brutale de la dissidence, de la propagande, et encore plus d’inflation et de difficultés.

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