La Russie dit que le Premier ministre sortant Truss était une honte désastreuse

(Reuters) – Le ministère russe des Affaires étrangères a salué jeudi le départ de la Première ministre britannique Liz Truss, affirmant que c’était une honte pour une dirigeante dont on se souviendra pour son « analphabétisme désastreux ».

« La Grande-Bretagne n’a jamais connu une telle honte pour le Premier ministre », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans un message publié sur les réseaux sociaux.

« Bye, bye @trussliz, félicitations pour la laitue », a écrit l’ancien président russe Dmitri Medvedev sur Twitter en anglais, faisant référence à l’émission en direct du Daily Star britannique demandant si la présidence troublée de Trussliz durera la durée de conservation de la laitue.

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La démission de Truss a suscité une large et joyeuse couverture à la télévision d’État russe. Un invité du principal talk-show politique Time Will Tell a déclaré que Truss possédait les trois traits nécessaires pour prospérer dans la politique britannique : « la stupidité, l’arrogance et l’hostilité ».

Truss a été la cible de commentaires meurtriers de Moscou depuis sa visite en février dans le cadre d’une campagne infructueuse des politiciens occidentaux pour éviter une invasion russe de l’Ukraine.

La référence de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zakharova à l’analphabétisme semble faire référence à ce voyage, lorsque Truss était ministre britannique des Affaires étrangères. Lors d’une rencontre avec le vétéran ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, elle a semblé confondre deux régions de la Russie et de l’Ukraine, ridiculisant les médias russes.

Les responsables russes ont depuis le début une vision sombre du poste de premier ministre de Truss et sont enthousiastes face à ses nombreuses gaffes. Lors de sa nomination en septembre, Lavrov a déclaré que Truss ne savait pas comment faire des compromis et s’est demandé comment la présidente britannique pouvait dire qu’elle ne savait pas si le président français Emmanuel Macron était « un ami ou un ennemi ».

Jeudi, Zakharova s’est également moquée d’une séance photo très médiatisée de Truss en Estonie l’année dernière, enfilant un gilet pare-balles et un casque pour conduire un char lors d’une visite aux troupes britanniques stationnées dans le pays balte.

Les relations entre Moscou et Londres sont tombées à leur plus bas niveau depuis des décennies avant même que la Russie n’envahisse l’Ukraine, sur fond d’empoisonnement de l’ancien espion russe Sergueï Skripal dans la ville britannique de Salisbury en 2018.

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Reportage de Reuters. Montage par Guy Faulconbridge et Mark Trevelyan

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