La Tunisie se prépare à un programme de réformes économiques à discuter avec le Fonds monétaire international

Le gouvernement tunisien a annoncé son programme de réformes économiques pour les années à venir. Le programme sera soumis au Fonds monétaire international pour obtenir des fonds pour le budget de l’Etat afin de rétablir l’équilibre des finances publiques et d’augmenter les niveaux de croissance.

Dans ses négociations avec le Fonds monétaire international, le gouvernement tunisien s’appuie sur les réformes qu’il entend mettre en œuvre pour sortir de la crise économique et financière étouffante.

Le gouvernement prévoit de geler les augmentations des salaires et des allocations du secteur public entre 2022 et 2024.

Il reverra également la politique de l’Etat au niveau de sa contribution au capital des institutions non stratégiques, en plus d’en allouer une partie à partir de cette année et d’aller vers la suppression progressive des subventions aux carburants pour atteindre son prix réel. fin 2026.

Parallèlement, l’organisation « I Watch » a révélé que certains pays arabes se sont engagés à financer le déficit budgétaire tunisien d’une valeur de pas moins de 2,9 milliards de dinars dans le cadre de la coopération financière bilatérale.

La Tunisie a obtenu un prêt de 300 millions de dollars de l’Algérie voisine.

La Banque centrale tunisienne a exhorté le gouvernement à accélérer les négociations avec le Fonds monétaire international et à convenir d’un nouveau programme économique pour envoyer des signaux positifs aux investisseurs étrangers et nationaux et améliorer la notation souveraine.

La Banque centrale a annoncé une reprise des envois de fonds, qui ont augmenté de 34,9%, en plus d’une amélioration des recettes touristiques de 6,6% à la fin de l’année dernière.

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Selon un certain nombre d’experts financiers, le ministère des Finances a prévu un taux de croissance d’au moins 4 % au cours de l’année écoulée, puis l’a réduit à 2,5 %, ce qui est difficile à atteindre.

Le déficit budgétaire de la Tunisie est passé de 1% en 2010 à 9,6% en 2020 en raison de la crise financière.

Le déficit devrait atteindre 8,3 % en 2021, un chiffre qui dépasse le seuil des 3 %, ce qui nécessite des réformes économiques structurelles rejetées par de nombreux partis sociaux et économiques, notamment les dirigeants syndicaux.

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