PARIS (Reuters) – Les actions d’EDF ont chuté vendredi après que le ministre français des Finances, Bruno Le Myre, a annoncé qu’il supprimerait le nom de «projet Hercule» pour un projet de restructuration du groupe de pouvoir critiqué par les syndicats puissants.
Le Myre a été cité dans une interview accordée au journal O’Meer-France comme disant aux représentants syndicaux qui ont discuté de la restructuration: «Oublions le projet Hercules».
«Construisons ensemble un grand EDF», a-t-il déclaré dans une interview. « Ce plan ambitieux tiendra compte de leurs plans », a-t-il déclaré aux syndicats.
Un porte-parole du ministère du Myrin a déclaré que seule une partie du plan serait abandonnée tandis que les négociations sur la restructuration se poursuivraient en consultation avec les syndicats et la Commission européenne.
Les actions de la société ont chuté de 4,5% au début de la négociation, mais ont ensuite regagné du terrain et ont chuté de 3,7% à 7 h 25 GMT.
Le projet Hercules a été vu par le gouvernement français comme un moyen de garantir l’avenir de l’arme nucléaire endettée et avide de capitaux d’EDF, tout en permettant à des secteurs d’activité plus lucratifs de se libérer de larges responsabilités de groupe.
Le plan est de nationaliser une société holding qui comprend des actifs nucléaires. Une société distincte, contrôlée par une société holding, sera créée pour créer des entreprises plus rentables.
(Rapport de Christian Lowe et Gwenelle Porsic; Compilation par Emilia Chithol-Modaris)