Le 1er janvier, cinq nouveaux membres non permanents ont rejoint le Conseil de sécurité pour le mandat 2024-2025. L’Algérie en fait partie. Son président, Abdelmadjid Debon, s'est adressé au parlement et a déclaré que les deux questions prioritaires pour son pays durant ce mandat de l'ONU étaient le Sahara occidental et la Palestine.
Juste comme ça Afrique du Sud Ou UruguayONU L'Algérie ne fait aucun effort pour inclure le Sahara dans la quasi-totalité des travaux mensuels du comité exécutif, demandant des réunions extraordinaires pour étudier la question.
L'Algérie a réuni de nouveaux membres au Conseil de sécurité, avant même le début de son mandat. Lors de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York en septembre, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Atauf s'est réuni. Ses pairs De la Corée du Sud, de la Slovénie, de la Sierra Leone et de la Guyane à « intégrer » les positions de ces États au Conseil de sécurité et dans certains cas à ne pas tomber sous l'influence d'une « logique de polarisation ».
Le Mozambique, qui prend fin le 31 décembre 2024, reconnaît la soi-disant « RASD » et soutient les revendications de l'Algérie. Lors de sa première année au CS, Maputo n’a pas voté avec Moscou lors du vote de la résolution 2703 le 30 octobre 2023.
L’Algérie et le Mozambique ont moins de risques de harcèlement. En fait, les États-Unis rédigent les projets de résolution et laissent peu de marge aux autres membres du CS pour apporter des modifications à leurs textes.
Pour mémoire, 2023 a vu l’implication directe de Washington dans le dossier du Sahara. Pour preuve, le vice-secrétaire d'État américain pour l'Afrique du Nord, Joshua Harris, a effectué deux tournées dans la région en septembre et décembre.
La Guyane, la Corée du Sud et la Slovénie défendent une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara. D'autre part, la Sierra Leone a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et a également ouvert un consulat général à Dakhla en août 2021. Son ministre des Affaires étrangères Timothy Musa Gabba a également réaffirmé à Rabat le 6 septembre que « son pays ne se reposera pas ». Soutien à l'intégrité territoriale du Royaume.
En janvier 2024, la France assumera la présidence tournante du Conseil de sécurité.