Le ministère algérien des Transports a précisé sa récente interdiction des importations via les ports marocains, notamment Tanger-Med. Tant que l'interdiction reste en vigueur, les autorités ont autorisé les entreprises à continuer d'importer des produits périssables tels que la viande si ces marchandises étaient chargées sur des navires avant la date d'interdiction du 10 janvier.
« Par cette lettre, je vous demande d'instruire vos services de dominer toutes les activités d'importation, notamment de denrées périssables et surtout de viande, dont la date d'embarquement est avant le 10 janvier », indique le message du secrétaire général du ministère.
Cette clarification intervient après que les compagnies maritimes internationales telles que Maersk et CMA-CGM ont commencé à rééchelonner leurs services pour éviter que le Maroc ne se conforme à l'interdiction initiale, comme en témoignent leurs communiqués de presse.
La décision du gouvernement algérien coïncide avec les préparatifs du prochain mois de Ramadan, au cours duquel assurer la disponibilité des produits, en particulier des produits périssables, devient essentiel. Les médias locaux font état de projets d'importation de viande et de bananes d'Amérique du Sud.
Pour mémoire, l'Association professionnelle algérienne des banques et établissements financiers (ABEF) a conseillé aux banques de « refuser toute action en citoyenneté pour les contrats de transport pour le transbordement/transport à travers les ports marocains ».
L'ABEF a exigé que les entreprises algériennes « confirment auprès des opérateurs économiques qu'aucun transfert/transit n'aura lieu via les ports marocains ».
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