Afin de montrer sa haine pathologique du Maroc et son intégrité régionale, l’Algérie est prête à défendre son héritage colonial, qui deviendra une plaisanterie parmi les autres pays arabes. Cela s’est produit lors d’une récente réunion du Parlement arabe, qui a adopté une résolution en faveur du Maroc et de ses droits sur les territoires occupés de Chiota et Melilla.
La résolution condamne l’intervention de l’UE dans la crise bilatérale du Maroc avec l’Espagne et réitère son soutien à l’intégration régionale du Maroc. La résolution souligne le rôle du Maroc dans la lutte contre l’immigration illégale et exhorte le Parlement européen à soumettre une résolution de l’ONU.
Cependant, le représentant algérien au parlement arabe a exprimé son soutien aux réserves mandatées par la junte militaire, ce qui a surpris les députés arabes avec une hostilité locale envers le Maroc.
L’Algérie fait face à une manipulation espagnole du Parlement européen et à son accusation de laisser le Maroc tranquille, à l’exception d’une résolution pour les collègues arabes du parlement arabe.
De nombreux députés arabes ont été indignés que l’Algérie soit mise à l’écart par l’Espagne et le Parlement européen contre le Maroc et ont dénoncé l’hostilité de l’Algérie envers le Maroc.
« Je considère que la position algérienne manque de respect à l’ingérence politique du Parlement européen dans les affaires intérieures d’un autre Etat arabe », a déclaré le parlementaire jordanien Gill Attia.
Le Parlement arabe a rejeté avec véhémence la résolution du Parlement européen contre le Maroc, tout en soulignant le caractère bilatéral de la question et le rôle du Maroc dans la lutte contre l’immigration illégale.
L’Algérie et la tradition coloniale
La position algérienne en faveur de la domination espagnole sur Ceuta et Melilla est visible dans la recherche de l’Algérie pour le maintien des frontières coloniales. L’Algérie vise à souligner la légitimité de vastes étendues de terres acquises à la France car il est difficile de définir l’Algérie précoloniale par la taille de ses frontières actuelles. Ainsi l’Algérie passera d’une politique anticoloniale à une politique de prise de contrôle régionale au détriment de ses voisins.
L’Algérie a obtenu son indépendance après un conflit armé dans lequel le Maroc et la Tunisie ont joué un rôle clé. Mais après son indépendance, une junte militaire est revenue chez ses voisins et a adopté une politique d’intégration régionale fondée sur la « sainteté » des frontières coloniales.
L’Algérie s’est souvent présentée comme un ennemi farouche du colonialisme, mais en réalité, elle n’a jamais aidé ses voisins immédiats, les Marocains, dans leur quête pour récupérer Chyota et Melilla.
En défendant son héritage colonial, l’Algérie défend sa propre légitimité d’État qui a refusé de négocier ou d’ouvrir des frontières dans la période post-indépendance, tracée par des puissances coloniales sans précédent dans l’histoire.
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