« Ce projet est basé sur la logique de protection des journalistes et vise à faire progresser le secteur des médias », a déclaré le président algérien. [Getty]
gouvernement algérien annoncé Un nouveau projet controversé visant à réglementer la presse dans le pays intervient alors que des groupes de défense des droits avertissent que la liberté d’expression se détériore dans cet État nord-africain.
Dimanche soir, le cabinet algérien a discuté d’un nouveau projet qui obligerait les journaux imprimés et en ligne à déclarer leurs sources de financement.
S’il est adopté, le projet interdira aux journaux et sites Internet algériens de recevoir des financements de l’étranger ou de « sources douteuses ».
Le parlement algérien devrait voter une nouvelle loi sur la presse dans les prochaines semaines.
« Ce projet est basé sur la logique de protection des journalistes et vise à faire progresser le secteur des médias », a déclaré le président Abdelmadjid Debon lors de la réunion.
La semaine dernière, le Conseil national des journalistes algériens Voisé Insatisfaction à l’égard de la législation du gouvernement après avoir été exclu du processus de rédaction.
« La réserve est une contradiction injustifiée et une répétition des anciennes méthodes utilisées pour exclure les syndicats indépendants », a déclaré le conseil.
Groupes internationaux de défense des droits vouloir Le régime algérien actuel a continué de cibler les journalistes et les militants et de saboter le chemin du pays vers la démocratie après les manifestations pro-réformistes.
C’est l’Algérie classé 134e (sur 180) au Classement mondial de la liberté de la presse 2021 de Reporters sans frontières (RSF).
Les autorités algériennes ont arrêté au moins 280 militants et des dizaines de journalistes, principalement pour diffamation d’hommes politiques ou publications sur les réseaux sociaux.
En avril, l’important journal algérien francophone Liberté a fermé ses portes après une longue bataille contre la censure par les autorités.
Outre la répression de la liberté d’expression, les crises financières des vingt dernières années ont contraint de nombreux titres comme Le Matin, La Tribune et l’hebdomadaire La Nation à fermer, une baisse des recettes publicitaires et des ventes.
Le journal francophone le plus imprimé d’Algérie, El-Watan, a récemment publié un rapport prédisant que la fermeture n’était qu’une « question de temps » compte tenu de la pression politique croissante et de la situation économique à laquelle il est confronté.
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