L’Algérie a rappelé son ambassadeur en Espagne suite à l’appel de Madrid à soutenir le programme marocain d’intégration et d’autonomie régionales. Alger a également déclaré qu’il reverrait tous les accords signés avec l’Espagne dans le cadre d’une expansion diplomatique. Mais Alger a peu d’influence sur l’Europe.
La carte d’essence a été lancée par des partisans du régime à Alger. Mais l’Algérie a déjà sapé sa position de fournisseur de gaz stable et fiable, en fermant unilatéralement un pipeline transportant 13 m3 de gaz par an, motivé par l’hostilité et l’intention de nuire au Maroc.
Les responsables espagnols se sont opposés à la fermeture du gazoduc, tandis que les responsables algériens ont promis d’augmenter la capacité du gazoduc de 8 cm qui ne traverserait pas le Maroc. Cette promesse n’a pas été tenue car le pipeline Metcos a déjà atteint sa capacité maximale et est sujet aux pannes car il se trouve principalement à l’étranger.
Jusqu’à présent cette année, l’Espagne a importé 34 % de ses besoins en gaz des États-Unis, suivie de l’Algérie avec 23 %, tandis que les importations du Nigeria sont en concurrence étroite avec l’Algérie avec 21 %.
L’Algérie ne vend que du gaz et d’autres hydrocarbures et importe la plupart de ses besoins, y compris la plupart de ses denrées alimentaires, ce qui rend le pays volatil sur les marchés internationaux.
La capacité d’exportation de pétrole d’Alger est passée de 1 million de barils il y a dix ans à 400 000 barils par jour.
Lorsque le gouvernement espagnol a décidé de soutenir le plan d’autonomie du Maroc, il a examiné le scénario et pris une telle décision en gardant à l’esprit que l’influence de l’Algérie était négligeable.
La recherche par l’Algérie de représailles de l’Espagne confirme la position du Maroc selon laquelle la question du Sahara ne sera résolue que si l’Algérie, en tant que véritable partie au conflit, fait sa part.
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