UNL’Algérie a signé un accord avec ExxonMobil pour développer deux gisements gaziers via sa compagnie pétrolière nationale Sonatrach, dans le cadre de l’augmentation des besoins énergétiques du pays.
Le protocole d’accord scellé a été signé à Alger par le directeur général de la Sonatrach, Rachid Hachichi, et le directeur de l’exploration d’ExxonMobil, John Ardle. L’accord cible les bassins de l’Ahnet et du Gourara, dans le sud de l’Algérie, et devrait déboucher sur un contrat global d’exploration et de production si les résultats d’ExxonMobil sont satisfaisants, un processus qui pourrait prendre 12 à 36 mois.
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Stratégie pétrolière
Ce développement fait suite à des informations faisant état de négociations avancées entre Sonatrach, ExxonMobil et Chevron pour exploiter les vastes réserves de gaz de l’Algérie, y compris le gaz conventionnel et le gaz de schiste. Le dernier mémorandum met l’accent sur l’excellence opérationnelle, l’innovation technologique et la responsabilité environnementale.
Cet accord représente une étape importante dans la stratégie algérienne visant à accroître la production de gaz naturel. En tant que l’un des plus grands producteurs de gaz naturel d’Afrique, l’Algérie souhaite accroître ses vastes réserves de gaz conventionnel et de schiste pour répondre à la demande mondiale, notamment européenne. L’UE cherche des approvisionnements alternatifs en gaz suite à la réduction des importations de gaz russe en raison des tensions géopolitiques.
Geoff Porter, responsable de North Africa Risk Consulting, y voit une avancée significative pour la Sonatrac. Hachichi a également souligné le rôle de l’accord dans la promotion d’une exploitation responsable et durable des ressources, tandis qu’Artil a souligné l’engagement d’ExxonMobil à apporter une technologie de pointe au partenariat.
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