L’Algérie et l’Italie signent un accord agricole d’une valeur de 455 millions de dollars

L’Algérie et l’Italie ont signé samedi un accord d’un montant de 420 millions d’euros pour un projet agricole dans le pays. [GETTY]

L’Algérie et l’Italie ont signé samedi un accord d’une valeur de 420 millions d’euros (455 millions de dollars) pour un projet agricole dans ce pays d’Afrique du Nord, a indiqué le ministère algérien de l’Agriculture dans un communiqué.

Les responsables italiens ont décrit le projet comme le plus grand investissement agricole de leur pays dans le sud de la Méditerranée, couvrant une superficie de 36 000 hectares (89 000 acres) dans la province de Timimoun, en Algérie.

Elle produira du blé, des lentilles et des haricots, entre autres aliments, dans l’espoir d’augmenter les exportations algériennes hors hydrocarbures, ont indiqué des responsables lors de la cérémonie d’accord.

Le projet devrait également créer 6 700 opportunités d’emploi, ont-ils indiqué.

L’accord est intervenu quelques mois après que l’Algérie a signé un accord de 3,5 milliards de dollars avec la plus grande entreprise laitière du Qatar, Baladna, pour établir une immense installation d’élevage de vaches destinée à produire du lait en poudre.

Les responsables algériens ont déclaré que l’accord de samedi s’inscrit dans le cadre de la stratégie algérienne visant à étendre les zones de production dans son désert du sud à 500 000 hectares.

Le projet s’inscrit également dans la lignée des objectifs du « Plan Mattei » du Premier ministre italien Giorgia Meloni, qui vise en partie à réduire la migration irrégulière en provenance d’Afrique grâce à des investissements sur le continent.

Le plan porte le nom d’Enrico Mattei, fondateur de la société énergétique italienne Eni. Dans les années 1950, il appelait à une coopération avec les pays africains pour développer leurs ressources naturelles.

READ  L'inflation des prix de détail chute à 4,35% ; Forte croissance de la production industrielle

Meloni a déclaré que le programme de coopération « non exploitable » entre l’Europe et l’Afrique était initialement estimé à environ 5,5 milliards d’euros, et qu’une partie de cet argent serait sous forme de prêts. Les investissements se concentreront sur l’énergie, l’agriculture, l’eau, la santé et l’éducation dans les pays africains.

L’Italie et d’autres pays africains, dont la Tunisie et la Libye, ont signé d’autres accords dans le cadre de ce programme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *