Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné au gouvernement de vendre des participations dans des entreprises publiques et des banques dans le cadre des réformes économiques tant attendues.
C’est la première fois que Tebboune présente des mesures concrètes à prendre par le gouvernement après s’être engagé à réformer l’économie.
Les réformes de l’Algérie visent à réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole et du gaz, qui représentent 60 pour cent du budget de l’État et 94 pour cent des recettes d’exportation.
A l’issue d’un conseil des ministres présidé par Tebboune, la présidence a ajouté que le projet d’ouverture des entreprises publiques aux capitaux privés vise à « trouver des solutions efficaces » et à éviter une « réglementation administrative ».
Il n’a pas donné de détails sur le nombre ou la taille des entreprises et des banques participantes.
L’Algérie compte six banques d’État qui représentent 95 % des actifs bancaires.
Tebboune a souligné la reprise de l’économie nationale, qui a enregistré une croissance de 3,8%.
Il a rassuré les citoyens sur la situation économique, affirmant que tous les indicateurs, y compris le rapport de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, parlent de progrès.
Tebboune a ajouté que les banques publiques ont accordé des prêts d’une valeur de 1,665 milliard de dinars tunisiens, décrivant cela comme un bon investissement.
Il a ajouté que les réserves de change s’élevaient à 44 milliards de dollars.
De plus, il a souligné que l’Algérie travaille à diversifier son économie loin du pétrole.
Elle a exporté pour 2 milliards de dollars de produits non pétroliers au cours des six derniers mois. Le total devrait atteindre 4 à 5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.
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