L’Algérie souhaite rejoindre les BRICS, le bloc économique des pays en développement qui comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. L’appel a été rendu public par le dirigeant maghrébin Abdelmadjid Tebboune lors d’une interview télévisée diffusée le dimanche 31 juillet.
Le président algérien a déclaré que le club est une « force économique et politique » qui permet « de s’éloigner de l’attraction des deux pôles ».
Selon le CIA World Factbook, le bloc représente 42% de la population mondiale et représente plus de 31% du PIB mondial. Le dernier membre à avoir rejoint le groupe était l’Afrique du Sud en 2011.
Dimanche, Tebboune a déclaré que de bonnes nouvelles peuvent arriver rapidement, mais qu’il ne faut pas s’attendre à des événements.
Le dirigeant a participé fin juin à une visioconférence entre membres du BRICS.
Selon un économiste français de haut niveau, l’Algérie est un poids lourd dans la région, notamment en termes de ressources énergétiques, mais en raison de l’instabilité géopolitique mondiale, le processus peut prendre beaucoup de temps.
Selon un économiste français de haut niveau interrogé par un confrère journaliste de RFI, si l’Algérie est un poids lourd dans la région, notamment pour ses ressources énergétiques qui intéressent beaucoup la Russie et la Chine, alors le processus d’entrée de l’Algérie dans les BRICS pourrait être très graduel. En raison de l’instabilité géopolitique mondiale.