L’Ambassadeur UN W. Sahara rencontre le Front Polisario en Algérie

L’ambassadeur de Mistura a rencontré le négociateur en chef du Polisario, Gadri Adowe, et le représentant permanent du Groupe auprès des Nations unies, Omar Sidi Mohamed, dans le camp de réfugiés sahraouis.

De Mistura a été nommé envoyé de l’ONU au Sahara occidental en novembre et a pris sa première affectation en juillet. [Getty]

L’envoyé de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a rencontré samedi des représentants du mouvement indépendantiste Polisario en Algérie dans le cadre d’une tournée régionale, ont indiqué des sources sahraouies.

Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, veut un État indépendant au Sahara occidental, une vaste bande de désert riche en minerais que le Maroc considère comme une partie souveraine de son territoire.

De Mistura a rencontré le négociateur en chef du Polisario Kadri Adowe et le représentant permanent du groupe auprès des Nations Unies, Omar Sidi Mohamed, au camp de réfugiés sahraouis.

Le camp est situé à Tindouf, où le Front Polisario est situé dans le sud-ouest de l’Algérie, près de la frontière avec le Maroc et le Sahara occidental.

L’ONU a annoncé la visite vendredi. Le porte-parole de Mistura a déclaré qu’il « attend avec impatience des consultations approfondies avec toutes les parties concernées sur la possibilité de faire avancer de manière constructive le processus politique au Sahara Occidental ».

Le diplomate italo-suédois a également rencontré un groupe de jeunes et de femmes sahraouies, a rapporté l’agence de presse sahraouie. SBS.

Dimanche, il doit s’entretenir avec le chef du Polisario Brahim Khali, selon l’ONU du mouvement. AFP.

De Mistura a été nommé en novembre et a pris sa première affectation en juillet, se rendant à Rabat pour rencontrer des responsables marocains avant de retarder un voyage prévu au Sahara occidental.

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Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental se trouve à l’extrémité ouest du vaste désert éponyme qui s’étend le long de la côte atlantique.

Lorsque l’Espagne est partie en 1975, le Maroc a envoyé des milliers de personnes de l’autre côté de la frontière et a affirmé qu’il faisait partie intégrante de son territoire.

L’année suivante, le Front Polisario proclame la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), soutenue par l’Algérie et la Libye, et appelle à un référendum d’autodétermination.

Depuis lors, 84 États membres de l’ONU ont ratifié la RASD.

Mais une impasse a frappé et le Maroc a construit des murs de sable concentré surmontés de barbelés dans le désert qui contrôle encore 80 % du territoire.

Dans le cadre d’un cessez-le-feu de 1991, l’ONU, qui considère le Sahara occidental comme un « territoire non autonome », a établi une mission de maintien de la paix.

La communauté internationale soutient depuis longtemps les référendums pour déterminer le statut du territoire.

Mais le Maroc rejette tout vote sur l’indépendance comme une option, arguant que l’octroi de l’autonomie pour la sécurité régionale est la seule chose sur la table.

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