Un tribunal d’Alger a condamné jeudi un ancien candidat à la présidentielle et général à la retraite à quatre ans de prison pour atteinte au moral des militaires, a rapporté l’agence de presse officielle ABS.
Ali Khedri a promis de se présenter contre le président de longue date Abdelaziz Bouteflika lors des élections d’avril 2019 en Algérie.
Exiger la fin de l’autonomie malade en tant que cinquième commandement a conduit à des protestations de masse contre son règne, qu’il a ensuite retiré sous la pression militaire.
Kediri, détenu depuis juin 2019, a comparu jeudi devant le tribunal, l’accusant de « participation au temps de paix avec l’intention d’affaiblir le moral des militaires ».
Il a été condamné par le gouvernement à sept ans de prison.
Kediri était un nouveau venu politique sans système de soutien solide pour le soutenir lorsqu’il a jeté son chapeau sur le ring contre Bouteflika.
Il a déclaré vouloir « casser le système » et « créer une deuxième république ».
Lire la suiteL’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé à l’âge de 84 ans
Dans une interview accordée au journal El Watan fin 2018, Kediri a émis l’hypothèse que les élections d’avril pourraient être reportées et que le mandat de Podeflica pourrait être prolongé.
Il a reçu la condamnation à la suite de commentaires du ministère de la Défense menaçant d’aller en justice s’il violait les règles de conduite des anciens officiers militaires.
Bouteflika a reporté indéfiniment les élections d’avril après l’éruption du mouvement pro-démocratique anti-Hirak en février de la même année.
Le président par intérim Abdul Qadir Bensala avait prévu un nouveau référendum en juillet, mais le Conseil constitutionnel du pays l’a annulé en raison d’un manque de candidats.
Enfin une élection a eu lieu en décembre 2019 et Abdelmadjit Deboun a été déclaré vainqueur.
Bouteflika est décédé la semaine dernière à l’âge de 84 ans, tandis que la Pennsylvanie est décédée mercredi à l’âge de 79 ans.
AFP