Un ambassadeur régional français a déclaré que la France avait repris « confiance » avec ses alliés, mais pas avec l’Australie, après l’échec de l’annulation par Canberra d’un contrat de sous-marins de plusieurs milliards de dollars avec Paris.
Points clés:
- L’ambassadeur de l’Indo-Pacifique Christophe Benoit déclare que la voie de la reprise est « difficile »
- Il dit qu’aucune des deux parties n’a une « opinion unique » sur ce qui s’est passé
- La France a refait des ponts avec les Etats-Unis mais pas avec Canberra
Christoph Benoit, ambassadeur de France dans la région Indo-Pacifique, a continué de sévir contre Canberra car le gouvernement australien est toujours « dans le déni » du résultat.
La France a accusé ses alliés d’avoir poignardé l’Australie dans le dos lorsqu’elle a opté pour la construction de sous-marins à propulsion nucléaire avec la technologie américaine et britannique au lieu du projet de sous-marin français de plusieurs milliards de dollars.
La manière difficile de regagner confiance
La nouvelle alliance de sécurité AUKUS a été conçue pour donner aux sous-marins à propulsion nucléaire l’accès à l’Australie pour la première fois, mais l’affirmation de la France selon laquelle elle n’a pas été annoncée à l’avance a provoqué une rupture diplomatique majeure.
En signe de protestation, Paris a brièvement rappelé ses ambassadeurs en Australie et aux États-Unis.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré plus tard que le Premier ministre australien Scott Morrison s’était trompé sur les allégations de Canberra, ce que le gouvernement fédéral a démenti.
L’agitation dans les relations diplomatiques avec Washington a reconnu que l’annonce de l’accord par le président américain Joe Biden n’avait « pas été traitée de manière magnifique ».
M. Biden a rencontré Macron en octobre avant un sommet de 20 membres.
A Bangkok, M. Benoit a déclaré : « Nous pensons avoir restauré la confiance et la confiance mutuelle avec nos alliés américains.
Mais il a déclaré qu’une telle confiance avec l’Australie n’avait pas été restaurée.
« Il est donc difficile de progresser et de reprendre confiance dans leur déni. »
M. Morrison a fait valoir qu’avant l’accord AUKUS, il avait expliqué à McCrone que les sous-marins conventionnels ne répondraient plus aux exigences de l’Australie.
Reuters