- auteur, Robert Plummer
- Rôle, nouvelles de la BBC
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Le Comité international de la Croix-Rouge affirme que ses bureaux à Gaza ont été endommagés par le bombardement, qui a tué 22 personnes qui cherchaient refuge autour de son complexe.
Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré dans un communiqué : « Des projectiles de gros calibre ont atterri à quelques mètres du bureau et des résidences du Comité international de la Croix-Rouge vendredi après-midi. »
Il a ajouté que toutes les parties sont tenues de prendre les précautions nécessaires pour éviter de nuire aux civils et aux installations humanitaires.
Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré à la BBC que les enquêtes préliminaires ont indiqué qu’il n’y avait « aucune indication » qu’elle ait mené un raid dans la zone, mais a ajouté que l’incident était « en cours d’examen ».
Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré : « La frappe a endommagé le bâtiment du bureau du Comité international de la Croix-Rouge, qui est entouré de centaines de civils déplacés vivant dans des tentes, dont nombre de nos collègues palestiniens. »
« Cet incident a provoqué un afflux massif de victimes vers l’hôpital de campagne de la Croix-Rouge voisin, où l’hôpital a reçu 22 morts et 45 blessés, avec des informations faisant état de victimes supplémentaires. »
Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré que ce « grave incident de sécurité » était l’un des nombreux incidents survenus ces derniers jours.
Le communiqué ajoute : « Nous condamnons ces incidents qui mettent en danger la vie des travailleurs humanitaires et des civils ».
Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a donné des chiffres différents, affirmant que 25 personnes avaient été tuées et 50 blessées dans l’attentat, qu’il imputait à Israël.
L’armée israélienne a lancé une campagne visant à détruire le groupe armé palestinien en réponse à une attaque sans précédent contre le sud d’Israël le 7 octobre, au cours de laquelle quelque 1 200 personnes – pour la plupart des civils – ont été tuées et 251 autres prises en otages.
Depuis lors, plus de 37 551 personnes ont été tuées à Gaza, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas. Ses chiffres ne font pas de distinction entre civils et combattants, mais il aurait identifié 14 680 enfants, femmes et personnes âgées parmi les morts fin avril.
Par ailleurs, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti que l’escalade des hostilités entre Israël et le mouvement islamique libanais Hezbollah pourrait conduire à un désastre dans la région et au-delà.
Guterres a accusé les deux parties d’utiliser une rhétorique de plus en plus guerrière et a appelé à un arrêt immédiat de l’escalade, affirmant que le monde ne pouvait pas supporter que le Liban devienne « un autre Gaza ».
Ces derniers mois ont été témoins d’une série de frappes de représailles transfrontalières entre Israël et le Hezbollah. Le groupe soutenu par l’Iran affirme combattre Israël pour soutenir son allié, le Hamas, à Gaza.