Le ministère des Finances est obligé de prévoir à travers le brouillard. Étant donné que les perspectives du programme de vaccination – qui est vitale pour la réouverture de l’économie – sont fluctuantes, il est impossible de prédire avec certitude les perspectives économiques.
En tant qu’économiste en chef du département, John McCarthy a déclaré lors d’un briefing mercredi sur les dernières prévisions, en plus de ces problèmes d’approvisionnement, la mesure dans laquelle les vaccins fonctionneront reste incertaine.
Les indicateurs sont bons, mais l’émergence de nouvelles variantes pourrait être problématique.
L’attente centrale de l’administration dans la dernière mise à jour du programme de stabilisation est d’assouplir progressivement les restrictions au cours de cette année, la plupart des restrictions disparaissant l’année prochaine.
Sur cette base, ils s’attendent à une reprise progressive de l’économie pour l’année prochaine, 2022 étant considérée comme une année forte pour les dépenses de consommation et l’économie locale.
Cependant, on pense qu’un certain soutien économique lié à Covid-19 sera nécessaire jusqu’à la fin de l’année prochaine.
Le chômage
Le marché du travail s’améliorera, mais l’année prochaine, le taux de chômage devrait rester, en moyenne, supérieur à 8 pour cent.
L’administration commence à calculer l’impact à long terme de la pandémie sur l’économie – l’effet dit «cicatriciel» qui durera.
Le chômage, la réduction de l’activité et de la productivité dans les secteurs les plus durement touchés sont au cœur de cette situation – plus le verrouillage se prolonge, plus il faudra de temps pour revenir aux niveaux de chômage antérieurs de la pandémie.
Il y a ici des messages clés aux finances publiques, dans les premières prévisions des finances publiques depuis qu’elles ont frappé l’économie. Mais ils sont rusés.
Le ministère détermine l’impact d’une croissance plus rapide sur le déficit au cours des prochaines années, qui voit le déficit passer d’environ 5% du PIB maintenant à près de l’équilibre d’ici 2024.
C’est encourageant, car cela indique que nous pouvons éviter un retour à «l’austérité», le genre d’augmentation des impôts et de réduction des dépenses qui s’est produit après la crise financière. Une forte croissance stimulera les recettes fiscales et les pressions sur les dépenses s’atténueront dans un premier temps avec la suppression progressive des subventions d’urgence.
Des plans
Cependant, il y a deux choses à noter ici. Premièrement, les chiffres n’incluent pas le soutien supplémentaire de Covid qui est certainement nécessaire, mais qui reste à déterminer.
Deuxièmement, il prend en compte une augmentation modeste de 3,5% des dépenses dites «de base» – à l’exclusion des facteurs ponctuels de Covid-19 – au cours des prochaines années.
Le gouvernement voudra consacrer plus d’efforts aux dépenses dans divers domaines. Vous devez décider comment collecter des fonds pour financer ces nouveaux plans à long terme et quels objectifs doivent être fixés pour l’invalidité.
Le ministre des Finances, Pascal Donohue, a déclaré que les chiffres du SPU étaient à la base de ces considérations. Les batailles politiques n’ont donc pas encore commencé.
Celles-ci seront prises en compte dans un plan économique plus large, qui sera publié cet été. D’ici là, les prévisions pourraient – ou non – être plus claires.
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