L’ancien président du tribunal de la famille de Dijon, 55 ans, a été licencié pour avoir tenté d’offrir sa fille de 12 ans comme jouet sexuel sur un site de rencontre « libéral ».
Le père, désigné dans les médias français sous le nom d’Olivier B, était le vice-président du tribunal judiciaire de Dijon où il dirigeait le service des affaires familiales. Il était juge de paix, ce qui veut dire qu’il écoutait des affaires moins complexes que les juges à part entière
Olivier B a été arrêté en juin dernier pour « corruption de mineurs » pour « offre, même sans influence, à une personne de commettre un viol sur mineur, une agression sexuelle ou la corruption de mineur. Il fait toujours l’objet d’une enquête pénale ».
Le président du Conseil de la magistrature, Paul Huber, a estimé que le juge perverti avait « perdu toute légitimité » et « gravement porté atteinte » à l’image du système judiciaire français pour ses crimes et ne devrait jamais revenir devant la justice.
Olivier B. Lui, qui serait membre du site de rencontres, a pendant un certain temps proposé sa femme à des inconnus pour des relations sexuelles et n’a présenté que récemment sa fille de 12 ans sur le site.
Les médias disent que personne n’a essayé de rencontrer la fille malgré la publication par le juge d’une photo d’elle portant un maillot de bain. Un utilisateur du site a signalé la publication aux autorités, qui ont pu identifier, arrêter et inculper le juge de paix après une enquête secrète. La fille a également été interrogée mais a insisté sur le fait qu’elle n’avait jamais été forcée de fournir des services sexuels à la demande de son père.
Pauline Neveu, l’avocate du prévenu, a reconnu que le comportement de son client était « sale » et a insisté sur le fait que les messages de la jeune fille n’étaient que « des fantasmes qu’il n’aurait jamais eus », et qu’il n’aurait jamais accepté de rencontrer qui que ce soit. . « C’est une honte terrible pour ce qu’il a fait », a déclaré Neveu, mais a insisté sur le fait que son client avait subi un traumatisme, utilisant la défense dite de « Crazy Piero », du nom du procès de Pierre Boudin, qui avait été gracié pour viol en série. Après avoir prouvé la folie temporaire.
Aucune date n’a été fixée pour le procès pénal. Le juge risque jusqu’à 10 ans de prison s’il est reconnu coupable.