Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé lundi que la République du Niger avait accepté l’offre algérienne de médiation dans sa crise politique.
L’acceptation est intervenue cinq semaines après que le pays d’Afrique du Nord a proposé un processus de transition de six mois dirigé par un civil.
Le 26 juillet 2023, un coup d’État a eu lieu au Niger lorsque la garde présidentielle du pays a arrêté le président Mohamed Bazoum et que le commandant de la garde présidentielle, le général Abderrahmane Chiani, s’est déclaré chef de la nouvelle junte militaire, peu après la confirmation du succès du coup d’État.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest s’est déclarée prête à déployer des troupes si les efforts diplomatiques visant à rétablir l’ordre échouaient.
Fin août, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf a déclaré que l’Algérie s’était entretenue à plusieurs reprises avec des chefs militaires au Niger et avait proposé une initiative visant à ramener le pays à un ordre constitutionnel normal.
Elle a indiqué qu’elle proposerait des garanties à toutes les parties à la crise et qu’elle accueillerait une conférence sur le développement de la région du Sahel, sans entrer dans les détails.
Le ministère a indiqué dans un communiqué lu à la télévision nationale que, heureusement, l’Algérie a reçu la notification officielle du Niger indiquant qu’elle avait accepté l’initiative de médiation présentée par le président Abdelmadjid Tebboune.
Mais il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part de la junte militaire nigérienne.
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