PARIS (Reuters) – Le nombre de patients COVID-19 en soins intensifs dans les hôpitaux français a atteint lundi 3363, le plus haut depuis plus de deux mois, tandis que les admissions à l’hôpital se prolongeaient pour un deuxième jour.
Contrairement à certains de ses voisins, la France a évité d’imposer un troisième lock-out national, estimant que le couvre-feu sera appliqué à partir du 15 décembre et que le programme de vaccination, qui affiche désormais plus de 2 millions de personnes, suffira.
Mais les responsables de la santé continuent d’avertir de l’impact des souches et d’autres infections du virus corona placées en milieu hospitalier.
L’autorité locale de la ville d’Ebonne, au nord de Paris, avait détecté plus tôt dans la journée des cas de la variante sud-africaine du virus, ce qui allait lancer une campagne de pistage et de traçabilité.
Les responsables de la santé français ont laissé tomber 4 317 nouveaux cas confirmés de COVID-19 à 19715 dimanche et 4 347 lundi dernier.
La moyenne mobile sur sept jours équivaut à des irrégularités de rapport quotidien, qui s’élevaient à 19 986, légèrement en dessous de dimanche, mais quatre fois plus élevées que l’objectif de 5 000 fixé par le gouvernement en décembre.
Cet objectif, qui n’a jamais été atteint, visait à ramener le nombre de personnes dans l’unité de soins intensifs (USI) à 2 500-3 000 personnes. Ce nombre est tombé à 2582 le 7 janvier, mais est maintenant à son plus haut niveau depuis le 3 décembre.
Le nombre de personnes hospitalisées par le virus a augmenté de 343 à 28037, tandis que le nombre de décès dus aux infections au COVID-19 en France est passé à 458 et 79423 – le septième plus grand nombre de morts au monde – avec une moyenne mobile de 416 dimanche contre le 171.
Rapport de Benoit von Overstretten; Montage par Chris Reese et Alex Richardson
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