Le pape fixe la bureaucratie


(Journaliste)
Le pape François a publié samedi ses réformes tant attendues de la bureaucratie du Saint-Siège qui prévoient un plus grand rôle dans la prise de décision pour les laïcs et donnent un nouveau poids institutionnel aux efforts de lutte contre les abus sexuels du clergé. Le texte de 54 pages, intitulé « Praedicate Evangelium » ou « Proclamer l’Evangile » remplace la Constitution constitutive « Pastor Bonus » rédigée par Saint Jean-Paul II en 1988. François a été élu pape en 2013 en grande partie sur sa promesse que la réforme de la L’énorme et inefficace bureaucratie du Vatican, qui sert d’organe directeur central des 1,3 milliard de membres de l’Église catholique. Il a nommé un cabinet de conseillers cardinaux qui se sont réunis périodiquement depuis son élection pour l’aider à formuler les changements, et PA rapports.

C’était beaucoup de travail renversé progressivement Au fil des ans, avec la consolidation des bureaux et la publication de réformes financières. Mais la publication du nouveau document met fin au processus et le met en pratique en juin. Le document, publié à l’occasion du neuvième anniversaire de l’installation de François, met l’accent sur l’orientation missionnaire et philanthropique de l’Église ainsi que sur la nécessité pour le Vatican d’être au service à la fois du Pape et des diocèses locaux. Il envisage des rôles plus importants pour les laïcs, indiquant clairement que les laïcs – pas seulement les prêtres, les évêques ou les cardinaux – peuvent diriger le bureau principal du Vatican et que tout le personnel doit refléter l’inclusivité géographique de l’Église. Les femmes devraient désormais pouvoir se présenter pour plus d’offices religieux, selon Le journal de Wall Street.

Dans un changement significatif, le Comité consultatif du Pape sur la prévention des abus sexuels a été transféré au puissant Bureau de la Doctrine du Vatican, qui supervise les enquêtes ecclésiastiques sur les cas d’abus. Auparavant, la Commission pontificale pour la protection des mineurs existait en tant que commission ad hoc qui rendait compte au Pape mais n’avait pas de véritable autorité institutionnelle. Elle s’est souvent retrouvée en désaccord avec la plus puissante Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui examine tous les cas d’abus. Désormais, le comité consultatif fait partie du nouveau Dicastère de la Doctrine de la Foi, où l’on suppose que les membres, y compris les survivants d’abus, peuvent influencer les décisions prises par les évêques en considérant si et comment les prêtres prédateurs sont punis. « Pour la première fois, le pape François a fait de la protection et de la protection des mineurs un élément essentiel de la structure du gouvernement central de l’Église », a déclaré le cardinal Sean O’Malley dans un communiqué.

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