ALGER (Reuters) – Le parlement algérien a élu jeudi pour la première fois un législateur indépendant à la tête du puissant parlement pour les cinq prochaines années, après les élections nationales du mois dernier au cours desquelles les candidats non affiliés se sont bien comportés.
Ibrahim Bogaly, 58 ans, a obtenu 295 voix, contre 87 voix pour son rival, Ahmed Sadouq du Mouvement de la Société islamique pour la paix.
Les candidats indépendants ont remporté 78 sièges aux élections législatives de juin, derrière le Front de libération nationale, le plus grand parti politique algérien de longue date, qui a remporté 98 sièges sur les 407 sièges de la Chambre des représentants.
L’ancien Front de libération nationale (FLN) au pouvoir et ses partenaires de coalition contrôlent le parlement de ce pays d’Afrique du Nord depuis des décennies.
Le président Abdelmadjid Tebboune, qui a été élu en décembre 2019 pour succéder à Abdelaziz Bouteflika, qui a démissionné après des manifestations de masse appelant au départ de l’élite dirigeante, a promis des réformes politiques, notamment en donnant plus de pouvoirs au parlement.
Il a également promis des réformes économiques pour réduire la dépendance de l’Algérie vis-à-vis du pétrole et du gaz dans un contexte de crise financière causée par la baisse des revenus énergétiques, principale source des finances publiques.
(Reportage de Hamid Ould Ahmed, édité par Gareth Jones)
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