Mardi, le Parlement algérien a nommé le président de l’Assemblée nationale Abdelkader Bensalah comme président par intérim du pays après la démission d’Abdelaziz Bouteflika après des semaines de manifestations massives contre son régime.
Cette mesure prise par le Parlement est conforme aux règles constitutionnelles, mais elle entre en contradiction avec les revendications des manifestants qui réclamaient la démission de Ben Saleh.
Les manifestants, exigeant des réformes démocratiques radicales, s’opposent à des personnalités telles que Bensalah, un ami proche de Bouteflika et de son entourage qui dominent l’Algérie depuis des décennies.
L’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika a démissionné le 2 mars au milieu de protestations.
Le pays a célébré la démission du dirigeant en applaudissant et en agitant le drapeau national sur la place centrale de la Poste, centre de protestation contre son régime dans le centre d’Alger.
Quelques jours après la démission de Bouteflika, les Algériens ont organisé de nouvelles manifestations exigeant également la démission des alliés de Bouteflika.
Les opposants ont déclaré qu’Abdelkader Ben Saleh, Tayeb Belaiz et le Premier ministre Noureddine Bedoui devraient suivre l’exemple de Bouteflika et démissionner.
Après avoir quitté ses fonctions la semaine dernière, Bouteflika a promis d’organiser des élections après 90 jours, dans le cadre d’une période de transition qui, selon lui, ouvrirait la voie à une nouvelle ère.
Selon la constitution algérienne, Bensalah restera président par intérim jusqu’à la tenue de nouvelles élections.
Ben Saleh a déclaré devant le Parlement : « Nous devons œuvrer pour permettre au peuple algérien d’élire son président le plus rapidement possible ».
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