La fausse déclaration de Le Pen a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux, notamment des membres de la campagne d’Emmanuel Macron qui l’affronteront au second tour de l’élection présidentielle française.
Le premier dirigeant tunisien après l’indépendance a été Lahbib Borguiba. [Getty]
La candidate d’extrême droite à l’élection présidentielle française, Marine Le Pen, fait face à de vives critiques pour ses propos lors d’une récente interview à la radio mardi qui a dérouté les anciens présidents algérien et tunisien.
L’homme politique extrémiste de 53 ans, qui s’est récemment présenté au second tour des élections françaises, a assisté à l’émission du matin de France Inter dans le cadre de sa campagne politique pour devenir président de « tous les Français ».
Lorsque Le Pen a soutenu sa promesse de campagne d’interdire complètement le hijab dans les rues de France, il a rappelé les mesures prises par le président Habib Borguia dans les années 1980 lorsqu’il a interdit les « vêtements extrêmes » dans son pays.
« Il nous est simplement venu à l’esprit alors [a ban] En Algérie », a-t-il déclaré. L’animatrice de radio franco-libanaise Leah Salameh a ajouté : « Oui, mais pas aujourd’hui ».
Cependant, le premier dirigeant tunisien après l’indépendance a été Habib Borguiba. Elle a déshabillé les femmes hijabi et parcouru les rues de Tunis dans le cadre de sa marche de libération des femmes. Son interdiction des « vêtements extrêmes », levée en 2011, était limitée aux écoles et aux administrations.
Au lieu d’être une démocrate, les actions « féministes » de Borguia ont été saluées par l’Occident car elles la présentaient comme une ardente défenseure des droits des femmes dans le monde arabe.
De son côté, Eric Gemmore, le soi-disant « Le Pen très sérieux ». Utilisé Il a correctement souligné que Bouguiba était un Tunisien, un exemple de justification d’une politique similaire d’interdiction des masques islamiques pendant sa campagne présidentielle.
Le hijab est déjà interdit dans les écoles et les administrations françaises, mais Le Pen s’est engagé à étendre l’interdiction dans les rues et les transports publics.
La fausse déclaration de Le Pen a provoqué un certain nombre de réactions sur les réseaux sociaux, dont certaines issues de la campagne de son adversaire et actuel président français Emmanuel Macron au second tour.
« Il n’y a aucune satisfaction à vouloir être humilié [hijab] Marine Le Pen a expliqué ce matin qu’en interdisant le voile, il a été interdit en Algérie par l’ancien président tunisien Habib Borguia ! Pas encore de talent » A tweeté ça Ambroise Méjean, leader des « Jeunes avec Macron », l’aile jeunesse officielle de la campagne de Macron hier.
Pour sa part, Macron a averti que l’interdiction du voile islamique proposé par Le Pen « diviserait le pays », mais il a dit qu’il pensait que les femmes « laisseraient le voile sur elles-mêmes ».
En 10 secondes environ, vous pouvez encore ressentir la puissance de la compacité MLP_officiel et vacuités sa pensée : primo # போர்குய்பா était président de la # துனிசி Chez N DL’# Algérie
Secundo quand on aspire à diriger une democrati on ne se compare jamais à un autocrate, aussi laque soit-il pic.twitter.com/Y4vbPUQQka– Mohammed Sifaoui (ifSifaoui) 12 avril 2022
De nombreux utilisateurs des médias sociaux ont fait valoir que « l’erreur » de Le Pen est enracinée dans le discours colonial français, qui a toujours imaginé les pays d’Afrique du Nord comme une « macro » unique, sans se soucier ni être sensible à leur diversité et à leur héritage historique.
« C’est simplement venu à notre connaissance à ce moment-là. [There’s] Il n’y a pas de différence entre la Tunisie et l’Algérie. Au final, ce sont deux colonies. Quel dommage » A tweeté ça Un utilisateur tunisien en français.
Marine Le Pen devrait affronter Emmanuel Macron au second tour des élections françaises le 24 avril. La France a connu une situation similaire en 2017 lorsque Macron a remporté la présidence par une marge décisive contre Le Pen.
Le résultat de la vision du président Teja-Wu cette année n’est pas décisif, car Macron a perdu sa « nouvelle réputation politique » après cinq ans de troubles politiques causés par des protestations massives et des calomnies.
Pendant ce temps, le soutien aux partis d’extrême droite a augmenté en France.
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