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PARIS, 5 avril (Reuters) – La dirigeante d’extrême droite française Marine Le Pen, qui a réduit son écart avec Emmanuel Macron à l’approche de l’élection présidentielle de dimanche, s’est retirée mardi, soulignant à quel point il était « juste ». En empoisonnant davantage son image.
Le Pen, qui a obtenu les deux tiers des voix de Macron il y a cinq ans, est devenu très proche, un sondage montrant lundi que celui qui remportera la deuxième élection le 24 avril est désormais au bord de l’erreur. Lire la suite
Depuis qu’il a embrassé la défaite en 2017, Le Pen a travaillé patiemment pour adoucir son image, essayant d’émerger en tant que leader potentiel sans être un anti-organisation sérieux. Lire la suite
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Les sondages montrent que cela a fonctionné, l’un affirmant que le candidat autrefois disgracié est devenu le deuxième homme politique le plus recherché du pays, ce qui a longtemps été considéré comme impossible en France.
« J’essaierai toujours d’avoir le point de vue le plus raisonnable possible, et celui qui protégera les intérêts de la France », a déclaré Le Pen dans une interview à l’Inter Radio France, décrivant des sujets allant de la politique étrangère au changement climatique.
L’homme de 53 ans a commencé sa campagne par des rassemblements à petite échelle, souvent dans de petites villes, à un moment où les électeurs exhortaient les candidats à rester proches d’eux.
Il a souligné mardi que certains des assistants de Macron étaient inquiets – même les partisans du seul grand rassemblement de Macron avant le premier tour de Macron ont commencé une campagne très lente tard. Lire la suite
« Je fais activement campagne. Je suis sur le terrain depuis six mois… d’autres, dont le président, ont choisi de ne pas faire campagne », a déclaré Le Pen.
Bien sûr, Le Pen, qui ces derniers mois a pris plus de peine à affirmer son amour pour les chats que ses opinions anti-immigrés, n’a pas changé le centre de l’agenda de son parti d’extrême droite.
Il mettrait fin à de nombreuses aides sociales pour les étrangers, stopperait le regroupement familial, donnerait la priorité aux Français pour l’emploi et le logement social, interdirait le hijab dans les lieux publics et expulserait de France les chômeurs étrangers. Lire la suite
Mardi, il a soutenu ces commentaires.
« Un Français devrait vous donner plus de droits que d’être un étranger », a-t-il déclaré.
Mais ce n’est pas sur cela qu’il s’est concentré dans sa campagne pour le pouvoir d’achat, qui a retenu l’attention de nombreux électeurs.
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Ingrid Melander écrit, Edith Osmond
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