Le plus ancien parti remporte le plus de sièges lors des votes pour la « Nouvelle Algérie » | Actualités, sports, emplois

ALGER, Algérie (AFP) – Le plus grand parti d’Algérie, que l’on croyait auparavant en déclin, a remporté le plus de sièges aux élections législatives de ce week-end, a annoncé mardi l’autorité électorale du pays.

Le Front de libération nationale a remporté 105 des 407 sièges parlementaires, selon les résultats préliminaires. Les candidats indépendants, dont des jeunes novices en politique et de nombreux autres qui ont rompu avec le FLN, se sont classés deuxièmes avec 78 sièges au total.

Le vote de samedi visait à ouvrir la voie à la « nouvelle Algérie » annoncée par le président Abdelmadjid Tebboune pour mettre fin à une ère de corruption et donner au pays d’Afrique du Nord un visage de plus en plus jeune après deux décennies de règne d’Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Etat. . Bouteflika a été contraint de démissionner en 2019 sous la pression du mouvement de protestation pro-démocratie.

Cependant, la participation a été faible car les manifestants du Hirak ont ​​boycotté les élections, tout comme les partis d’opposition traditionnels. Le chef des élections, Mohamed Charfi, n’a pas fourni le chiffre de la participation dans le résumé des résultats de mardi, mais les médias qui comptent les électeurs sur 24 millions d’électeurs éligibles ont estimé le chiffre à 23% – un creux historique.

Le parti islamiste modéré qui a été un pilier de la politique algérienne, le Mouvement pour une société pacifique, a remporté 64 sièges, soit le double du nombre qu’il détenait auparavant. Mohamed Al-Sharafi, chef de l’autorité électorale, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’un autre parti islamiste travaillera également pour augmenter sa présence à la chambre basse du parlement, de 12 sièges à 40 sièges.

Le Rassemblement national démocratique, parti majoritaire avec le FLN, s’est classé quatrième avec 55 sièges, contre 100 au parlement sortant.

Les manifestants du Hirak ont ​​dénoncé le Front de libération nationale (FLN) cherchant à renverser un régime en place depuis l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France en 1962. Le parti est né comme une force combattante dans la bataille pour l’indépendance, puis s’est transformé en seul parti politique du pays pendant près de trois décennies. , jusqu’aux élections multipartites. Il a été autorisé en 1989.

Il a perdu 60 sièges aux élections, mais même sans majorité, le FLN s’est sauvé comme le parti numéro un en Algérie. Les résultats ont indiqué que les nationalistes, du FLN aux transfuges du parti élus comme indépendants et les gains réalisés par un autre parti considéré comme affilié au FLN pourraient dominer le conseil.

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