Le Premier ministre Abdelaziz Djராrt a démissionné suite à une participation sans précédent dans l’histoire des élections législatives en Algérie. Acceptant la démission du président Abdelmadjit Deboun, il a nommé Djierati Premier ministre par intérim jusqu’à la mise en place d’un nouveau cabinet.
Le plus grand parti politique algérien, le Front de libération nationale (FLN), a remporté le plus grand nombre de sièges aux élections législatives, remportant 98 des 407 sièges au parlement. À la suite de la longue lutte de l’Algérie pour l’indépendance de la France en 1962, le FLN était meilleur que prévu.
Après deux ans de manifestations de masse et de troubles politiques en Algérie, les élections législatives du 12 juin n’ont pas produit de vainqueur décisif à la majorité simple. En raison du mouvement anti-Hirak de longue date, seuls 23 % des électeurs ont voté.
Une coalition d’au moins trois camps parlementaires est nécessaire pour former une majorité au parlement avec au moins 204 sièges. Le nouveau parlement ouvrira ses portes le mois prochain, après quoi un nouveau Premier ministre sera nommé et un gouvernement sera formé pour s’adapter au paysage politique en pleine croissance.
Le mouvement de protestation a commencé en février 2019, lorsque des centaines de milliers d’Algériens sont descendus dans la rue contre la prochaine élection présidentielle, s’attendant à ce qu’ils commettent des fraudes. Malgré des manifestations de masse, avec le soutien de l’armée algérienne, l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika a été remplacé en décembre 2019.
Malgré les promesses d’entamer un dialogue avec l’opposition, Debowne a soutenu la répression des militants pro-démocratie. Le président s’est battu pour la légitimité en même temps que le mouvement Hirak appelait à un changement du système politique algérien.
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La répression des militants algériens pro-démocratie s’est étendue à Internet alors que le gouvernement-19 a forcé les manifestants de l’épidémie à arrêter leurs marches. Ceux qui dénoncent le gouvernement ont été harcelés par les agences de sécurité, des responsables militants de la page Facebook ont été arrêtés et des sites d’information ont été bloqués.
Le mouvement anti-Hirak continue de prospérer en Algérie, avec des dizaines de personnes détenues pour résistance politique face à l’épidémie. Malgré les restrictions du gouvernement, des milliers de personnes se sont rassemblées à Alger le 22 février pour marquer le deuxième anniversaire du Hirak. Le ministre algérien de la Justice a annoncé une amnistie et la libération de 59 prisonniers avant l’anniversaire du mouvement.
Alors que l’Algérie fait face à des troubles politiques sans précédent et à une crise économique causée par la chute des prix du pétrole, le mouvement pro-démocratie deviendra encore plus puissant.
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