Le port français de Dunkerque propose d’interdire les rassemblements publics en raison de l’épidémie du virus Corona

PARIS (Reuters) – Le port de Dunkerque, dans le nord de la France, a exhorté le gouvernement à y interdire tous les rassemblements publics jusqu’au 15 mars comme une « dernière chance » pour endiguer le pic des cas de COVID-19.

Dunkerque, qui compte 92000 habitants, a l’un des taux d’infection à coronavirus les plus élevés de France, notamment avec l’alternative britannique, dans le pays, avec plus de 900 nouveaux cas par semaine pour 100000 habitants, contre la moyenne nationale de 202 .

« Nous ne voulons pas du tout de réunion, pas de rassemblement public », a déclaré mardi Patrice Vergret, maire de Dunkerque, lors d’une conférence de presse. « C’est notre dernière chance ».

Il a déclaré qu’il n’appelait pas à un verrouillage partiel le week-end comme c’est le cas à Nice, en Méditerranée, mais a ajouté qu’il ne s’y opposerait pas si le gouvernement imposait une telle mesure.

Le cabinet du Premier ministre a déclaré que le ministre de la Santé Olivier Ferrand se rendrait mercredi à Dunkerque, entre le port de Calais et la frontière belge, alors que le gouvernement envisageait de nouvelles mesures pour freiner la propagation du coronavirus dans la région.

Le Premier ministre Jan Castex a discuté mardi de la situation sanitaire locale avec le maire de Dunkerque.

« Ils ont convenu qu’au vu de la forte détérioration des indicateurs de santé ces dernières heures, des mesures supplémentaires doivent être prises pour enrayer l’épidémie », indique le communiqué.

Une source gouvernementale a déclaré lundi que le pic de Dunkerque – qui se trouve de l’autre côté du canal de la Grande-Bretagne – avait une dynamique similaire à celle observée à Nice, une station balnéaire près de la frontière italienne, où les taux d’infection ont grimpé en flèche après un afflux de touristes à Noël. Vacances.

La région des Alpes-Maritimes autour de Nice a annoncé lundi un verrouillage partiel pour le week-end à venir.

(Couverture par Elizabeth Pino, Dominic Vidalon et Geert de Klerk; Édité par Kathryn Evans et Alison Williams)

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