Vendredi, le gouvernement irakien a annoncé son intention d'entamer le processus d'expulsion de la coalition militaire internationale dirigée par les États-Unis. Cette décision intervient un jour après qu'un chef de milice pro-iranienne a été tué lors d'un raid américain.
Le bureau du Premier ministre Muhammad Shiaa Al-Sudani a déclaré : « Le gouvernement fixe la date du début du comité bilatéral chargé de prendre des dispositions pour mettre définitivement fin à la présence des forces de la coalition internationale en Irak ».
Environ 2 500 soldats américains y sont déployés IrakAvec 900 autres personnes en Syrie, dans le cadre des efforts visant à prévenir ce que l'on appelle pays islamique (ISIS) de revenir.
Pourquoi les États-Unis ont-ils mené une frappe en Irak ?
La décision d'Al-Sudani intervient alors que les factions parlementaires alliées à l'Iran, sur lesquelles le Premier ministre compte, ont réagi avec colère à l'assassinat de Mushtaq Jawad Kadhim al-Jawari à Bagdad jeudi.
Le Pentagone a déclaré qu'il dirigeait un groupe militant menant des opérations terroristes. Planification d'attaques contre le personnel américain en Irak.
Grève fut la réponse de la Maison Blanche à la récente vague d'attaques, notamment les tirs d'obus de mortier sur l'enceinte de l'ambassade américaine le mois dernier.
Les États-Unis ont décrit l'incident comme un acte de légitime défense, mais cela contredit la condamnation de l'attaque par le gouvernement irakien, la qualifiant d'« agression flagrante ».
Dans quelle mesure l’Irak est-il « déterminé » à retirer les forces américaines ?
Al-Sudani a déclaré qu'il entamerait un « dialogue » pour « déterminer la procédure à suivre pour mettre fin à cette présence », selon son bureau.
Il aurait déclaré : « Nous affirmons notre ferme position de mettre fin à la présence de la coalition internationale une fois que les justifications de son existence auront pris fin. »
Le pouvoir dans ce pays à majorité chiite dépend du soutien de groupes chiites, dont beaucoup ont des liens avec l’Iran. Les Soudanais doivent leurs voix pour soutenir sa coalition.
Le Premier ministre participait à une cérémonie commémorative Le général iranien Qasem Soleimani Qui a été tué par une frappe américaine à Bagdad en 2020.
Une cérémonie commémorative de Soleimani dans la ville de Kerman, en Iran, s'est terminée en raison de deux explosions – revendiquées par l'Etat islamique – Près de 100 personnes ont été tuées mercredi.
L'Irak a annoncé avoir vaincu l'EI en 2017, mais il existe encore des poches de militants qui mènent des attaques sporadiques.
Il n’était pas clair dans quelle mesure les Soudanais adoptaient cette position et, dans le cas contraire, quelle était la probabilité que la tentative de retrait des forces américaines aboutisse.
Août/SMS (Reuters, AFP)
« Penseur maléfique. Savant de musique. Communicateur amical de hipster. Geek de bacon. Passionné d’internet amateur. Introverti. »