Les médias officiels ont rapporté que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a entamé samedi des consultations avec la classe politique avant de former un nouveau gouvernement.
L’agence de presse algérienne a indiqué que Tebboune a reçu dans son bureau à Alger, Abou El Fadl Badji, secrétaire général du Front de libération nationale. Badji a dirigé une délégation de hauts responsables du parti.
Plus tard, Tebboune a reçu une délégation de candidats indépendants qui sont devenus la deuxième plus grande autorité de la chambre basse du parlement.
Les consultations visent à discuter de la situation politique en Algérie à la lumière des résultats du vote parlementaire en vue de la formation d’un nouveau gouvernement.
Le Premier ministre algérien Abdelaziz Djerad et des membres de son gouvernement ont remis, jeudi, leur démission à Tebboune conformément à l’article 113 de la Constitution.
Tebboune a demandé à Jarad et à son équipe de rester au pouvoir jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.
L’article 113 prévoit la démission du Conseil des ministres après approbation par la Cour constitutionnelle des résultats définitifs des élections législatives.
La démission du gouvernement Grad est intervenue après que la Cour constitutionnelle a annoncé les résultats définitifs des élections législatives du 12 juin mercredi soir.
La constitution stipule également à l’article 103 que le gouvernement est dirigé par le Premier ministre lorsque les élections législatives aboutissent à une majorité en faveur du président, et dirigé par le Premier ministre lorsque les élections aboutissent à une majorité de parti opposé.
Le Conseil constitutionnel a annoncé que le Front de libération nationale (FLN) a remporté 98 des 407 sièges à la Chambre des représentants, les candidats de liste indépendante ont remporté 84 sièges, tandis que le mouvement islamiste de la Société pour la paix (MSP) a remporté 65 sièges. Il est suivi de l’ancien Rassemblement national démocratique au pouvoir, avec 58 sièges.
Les résultats ont entraîné un changement remarquable dans le paysage politique de ce pays d’Afrique du Nord, car c’est la première fois que des candidats indépendants deviennent le deuxième pouvoir du Parlement depuis l’introduction du multipartisme en 1989.
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