DUBAI (Reuters) – Le cabinet du Qatar a approuvé mercredi un projet de loi permettant aux investisseurs non qataris de détenir jusqu’à 100% du capital des sociétés cotées à la Bourse du Qatar, selon un communiqué publié par l’agence de presse du Qatar.
Bloomberg News a rapporté que si la loi est appliquée, les entreprises devront accepter des augmentations de la propriété étrangère au cas par cas.
Bloomberg a cité la banque d’investissement EFG-Hermes, affirmant qu’un tel changement pourrait entraîner des entrées internes d’environ 1,5 milliard de dollars pour les sociétés qatari cotées en bourse, et que les bénéficiaires incluraient probablement la Qatar Islamic Bank, Al Rayan Bank et la Commercial Bank of Qatar.
La propriété étrangère de nombreuses entreprises qatariennes est actuellement inférieure au seuil de 49%. Les données de la Bourse du Qatar ont montré que la Qatar General Insurance Company détenait 32% des étrangers au 14 avril, les magasins Gulf 30% et la Commercial Bank of Qatar 21%.
L’Arabie saoudite a aboli le plafond de propriété pour les entreprises cotées en bourse par des investisseurs stratégiques étrangers en juin 2019, tandis que les Émirats arabes unis ont déclaré en juillet de la même année qu’ils autoriseraient les Émirats arabes unis à fixer des limites à sa propriété étrangère.
Le Qatar a assoupli les règles sur la propriété étrangère de biens immobiliers en octobre de l’année dernière dans le but de rendre le secteur plus attrayant pour les expatriés, les investisseurs étrangers et les fonds immobiliers.
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