Le vaccin français contre le COVID restera jusqu’à ce que les unités de soins intensifs soient « vidées », selon le ministre de la Santé

Une personne, portant un masque protecteur, passe devant une tente pour un test rapide de maladie à coronavirus (COVID-19) dans les rues de Paris, au milieu de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), France, le 31 janvier 2022. REUTERS/Viola Santos Moura

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PARIS, 2 février (Reuters) – Le laissez-passer vaccinal français restera en place jusqu’à ce que les hôpitaux soient en mesure de fonctionner normalement sans annuler les procédures non urgentes pour faire de la place aux patients COVID en soins intensifs, a déclaré mercredi le ministre de la Santé Olivier Veran.

Le gouvernement affirme que le laissez-passer pour le vaccin aide à freiner la propagation du coronavirus et a incité davantage de personnes à se faire vacciner contre le COVID, allégeant ainsi la pression sur les hôpitaux. Les critiques disent que cela empiète sur les libertés civiles et certains sont descendus dans la rue pour protester.

« Quand on aura vidé les services de réanimation, ou du moins… quand il n’y aura plus d’annulation de procédures et s’il n’y a pas de nouvelle variante en circulation, alors l’utilité du laissez-passer vaccinal sera discutable », a déclaré le ministre à BFM TV.

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La France était encore loin de ce point, avec 3 700 patients COVID en soins intensifs, a déclaré Veran, suggérant que ce nombre devrait descendre à environ 1 000 avant que les règles de réussite des vaccins puissent être supprimées.

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« En août, nous étions entre 1 000 et 1 200 et nos hôpitaux fonctionnaient normalement », a poursuivi Veran. « C’est une condition indispensable. »

Depuis la mi-janvier, les Français doivent présenter une preuve de vaccination pour entrer dans les bars, restaurants, cinémas et autres lieux publics. Auparavant, il y avait également la possibilité de montrer un test COVID négatif ou une preuve d’infection récente.

Interrogé pour savoir si la France aurait besoin d’un deuxième rappel, Veran a déclaré que cela dépendrait de l’existence ou non d’autres mutations du virus.

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Reportage de Richard Lough; Montage par Sandra Maler

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