L’Égypte a appelé à une réponse renforcée aux défis de la sécurité alimentaire dans les pays en développement.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que l’Égypte avait soumis un projet de résolution à l’Organisation mondiale du commerce sur le renforcement de la réponse de l’organisation aux défis de la sécurité alimentaire dans les pays en développement, les pays importateurs nets de produits alimentaires et les pays les moins avancés.
Le projet de résolution sera discuté lors de la douzième Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (M12), qui se tiendra à Genève du 12 au 15 juin.
Le représentant permanent de l’Égypte auprès des Nations Unies, Ahmed Ihab Gamal El-Din, a déclaré que l’Égypte avait soumis la résolution au nom des groupes arabe et africain et des pays les moins avancés après de longues consultations avec les États membres.
Le projet de résolution s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement égyptien pour faire face à la crise économique mondiale et à son impact sur la sécurité alimentaire dans les pays en développement en général et en Égypte.
La décision vise à garantir des solutions pratiques aux agriculteurs et aux producteurs de denrées alimentaires et à stimuler la production céréalière dans ces pays pendant la crise, conformément aux règles pertinentes de l’OMC.
Il appelle également à faire prendre conscience des graves dommages causés aux économies des pays en développement par la hausse record des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
Jamal El-Din a déclaré que la crise alimentaire mondiale actuelle fait partie d’une crise plus importante à laquelle est confrontée l’économie mondiale depuis que la pandémie de COVID-19 a provoqué une croissance économique plus faible, une inflation élevée, une perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales et une dette énorme.
Le diplomate a déclaré que cela nécessite le renforcement de la solidarité internationale à travers les organisations internationales compétentes, en particulier l’Organisation mondiale du commerce.
Il a ajouté que la solidarité devrait donner aux pays en développement et aux pays les moins avancés importateurs nets de produits alimentaires la flexibilité nécessaire pour faire face à des circonstances exceptionnelles affectant leur sécurité alimentaire.
Pour sa part, la ministre de la Coopération internationale Rania Al-Mashat a déclaré que la promotion de l’action climatique, la lutte contre les répercussions négatives du changement climatique et la réduction des émissions nocives ne passeront que par des partenariats constructifs entre les parties concernées.
Mashat s’exprimait lors d’un forum organisé par la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Institut universitaire européen (EUI) sur Net Zero Investing: Leading the Way to Discusing Investments Needed to Achieve Net Zero Emissions and Leading the European Union Global in Mobilizing Necessary Climate Finance.
Mashat a expliqué qu’à travers sa présidence de la vingt-septième Conférence des Parties, l’Égypte cherche à s’appuyer sur ce qui a été réalisé à Glasgow, soulignant l’importance de la réalisation des principes de l’Accord de Paris sur le climat et d’autres accords sur le climat, et poussant les efforts mondiaux visant à à réussir la transition vers une économie verte.
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