Les agents de bord d’Alaska Airlines ont voté mercredi pour rejeter un accord temporaire conclu par leur syndicat.
« C’est la démocratie en action, et les agents de bord ont toujours le dernier mot dans tout contrat », a déclaré l’Association of Flight Attendants (CWA), qui représente les agents de bord d’Alaska Airlines, dans un communiqué aux journalistes.
Cette décision fait suite à un différend qui dure depuis près de deux ans, alors que les agents de bord de la compagnie aérienne cherchaient à négocier leur premier nouveau contrat en une décennie.
Ils affirment qu’Alaska Airlines a accordé d’importantes augmentations de salaire aux pilotes, mais qu’elle n’offre pas de salaire décent à certains agents de bord.
« Il y a encore du travail à faire. Les agents de bord ont besoin d’améliorations le plus rapidement possible. Notre syndicat continuera à se battre pour obtenir le contrat que méritent les agents de bord de l’Alaska », indique le communiqué.
L’accord intérimaire de trois ans qui a été rejeté prévoyait une augmentation de salaire de 32 pour cent sur la durée de l’accord, le paiement du temps d’embarquement avant que l’avion ne quitte le sol et 21 mois de salaire rétroactif pour couvrir le temps passé par les pilotes à négocier.
Alaska Airlines continue de négocier et a Offert Ce que la compagnie aérienne a décrit comme une proposition à la pointe du secteur, comprenant une augmentation immédiate de 15 % de l’échelle salariale, selon un communiqué en ligne de la compagnie aérienne.
L’AFA Alaska représente plus de 6 500 agents de bord.
Le vote des agents de bord, qui s’est terminé mercredi, a vu la participation de 92,4% des électeurs éligibles, ce qui a été confirmé par le syndicat en Relevé en ligne.
Le syndicat a déclaré que 68 % des électeurs se sont opposés à l’accord, tandis que 32 % ont voté en sa faveur.
Le syndicat a déclaré qu’il prévoyait de mener une enquête auprès de ses membres pour identifier les principales questions qui doivent être abordées lors des négociations.
En février, les agents de bord d’Alaska Airlines ont accepté de faire grève pour la première fois depuis trois décennies. Mais avant qu’une grève puisse avoir lieu, le Conseil national de médiation doit déclarer que les négociations sont dans une impasse, ce qui impose aux deux parties une période de « réflexion » de 30 jours avant la date limite de grève.
Le syndicat a déclaré que les mesures futures pourraient également inclure « des efforts de mobilisation supplémentaires qui seront nécessaires pour faire pression sur la direction, accroître notre influence et obtenir des fonds supplémentaires dans le cadre d’un nouvel accord de principe ».