LONDRES (Reuters) – Des cartes fournies mardi par le ministère russe de la Défense semblent montrer des retraits rapides des forces d’invasion russes des zones de l’est et du sud de l’Ukraine qui ont subi de fortes pressions lors d’une contre-offensive ukrainienne.
Le briefing vidéo quotidien du ministère n’a indiqué aucun retrait, mais sur les cartes utilisées pour montrer l’emplacement des frappes russes présumées, la zone ombrée définissant le contrôle militaire russe était beaucoup plus petite qu’elle ne l’était la veille.
Dans le nord-est de l’Ukraine, où la Russie a subi une défaite le mois dernier, ses forces le long de la ligne de front s’étendant à environ 70 km au sud de Kobiansk le long de la rivière Oskil semblent s’être retirées à environ 20 km à l’est, à la frontière de la province de Lougansk.
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Cela signifie qu’ils ont évacué les derniers vestiges de la province ukrainienne de Kharkiv – où la Russie a maintenu une administration d’occupation pendant plusieurs mois – mais pour un petit endroit entre la ville de Dvorichna et la frontière russe.
Dans la province de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, la ligne de contrôle russe sur la rive droite du fleuve Dnipro a tourné à 25 km au sud sur la carte, en une ligne s’étendant à l’ouest de la ville riveraine de Dudchany.
Ces deux domaines sont des champs de bataille où l’Ukraine a signalé des progrès, mais sans donner tous les détails.
Ce ne serait pas la première fois que Moscou reconnaîtrait indirectement le retrait. Le 11 septembre, une carte fournie par le ministère de la Défense a montré que les forces russes avaient abandonné la plupart des parties de Kharkiv qu’elles avaient détenues, aussi loin à l’est qu’Oskil, après une offensive ukrainienne malavisée.
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Écrit par Kevin Lévy. Montage par Guy Faulconbridge
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