Les États-Unis ne manifestent aucune intention d’inverser le cours de la reconnaissance du Sahara occidental lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU

Rabat – Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas approuvé un projet de déclaration conjointe rédigé par les États-Unis lors de la réunion consultative organisée par l’organisation aujourd’hui pour discuter du Sahara occidental.

Colin Stewart, chef de la Mission des Nations Unies pour le maintien de la paix au Sahara occidental, MINURSO, a assisté à la réunion consultative.

Au cours de la réunion, le Conseil de sécurité inacceptable Une déclaration commune des États-Unis a appelé à « éviter l’escalade dans le désert du Wisn ».

Selon l’Agence France-Presse, le conseil n’est pas parvenu à un accord lors de la séance à huis clos.

L’agence cite des sources diplomatiques disant que la courte proposition élaborée par les États-Unis demande instamment l’adoption d’un « mécanisme constructif » pour traiter avec la mission de la MINURSO au Sahara occidental.

Le document indiquait également la nécessité d’accélérer le processus de nomination d’un nouvel envoyé pour le Sahara occidental.

Le poste est resté vacant depuis mai 2019, date à laquelle Horst Koehler a démissionné pour des raisons de santé.

Des sources anonymes ont déclaré à Al-Quds que les États-Unis n’avaient mentionné aucune mention de leur position sur le Sahara occidental lors de la réunion.

Au cours de la session à huis clos de l’ONU, la Russie a présenté la déclaration de Trump reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Le représentant de la Russie aux Nations Unies aurait également appelé les États-Unis à revenir sur l’annonce de Trump.

Lisez aussi: Sahara occidental: le Conseil de sécurité de l’ONU accueille une réunion consultative avec le chef de la mission MINURSO

Après avoir fait pression sans relâche pour que l’administration Biden annule la nouvelle et apparente reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, de nombreux partisans et sympathisants du Polisario espéraient avec impatience voir les États-Unis se retirer de la reconnaissance de Trump lors de la réunion de l’ONU.

Cependant, la nouvelle administration américaine n’a jusqu’à présent montré aucune intention de revenir sur la déclaration de l’ancien président du Sahara occidental.

Au lieu de cela, la Maison Blanche Biden a indiqué à plusieurs reprises son intention de soutenir la reconnaissance par Trump de la souveraineté marocaine, comme en témoignent le département d’État américain et l’adoption par la CIA d’une carte non divisée du Maroc.

Des sources et l’Agence France-Presse ont exprimé leur soutien aux positions du Maroc lors de la réunion

Lisez aussi: Les Nations Unies ne parviennent pas à nommer un nouvel envoyé spécial pour le Sahara occidental

Il convient de noter que le Kenya, qui a été élu à l’un des sièges des membres non permanents du conseil en juin 2020, a suivi les pas de l’Algérie et de l’Afrique du Sud pour contester le consensus de l’UA sur le conflit du Sahara.

Au cours de la session d’aujourd’hui, le pays d’Afrique de l’Est a appelé l’Organisation africaine à retirer sa reconnaissance de l’importance de la centralité du processus dirigé par l’ONU dans la recherche d’une solution «africaine» à l’impasse du Sahara occidental.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a reconnu que la situation au Sahara Occidental est « instable » et pourrait conduire à une nouvelle escalade.

En novembre 2020, le Front Polisario a provoqué une première vague d’escalade en annonçant son retrait de l’accord de cessez-le-feu négocié par les Nations Unies en 1991.

L’annonce du groupe est venue pour protester contre la réponse du Maroc à un groupe de milices du Polisario qui avait entravé la circulation civile à Guerguerat il y a trois semaines.

Le blocus imposé par le Polisario à une région comme le Guouyrat a suspendu le trafic commercial et civil entre le Maroc et la Mauritanie, affectant directement l’économie de plusieurs pays africains.

Après que les Nations Unies ont appelé à un accord avec les dirigeants du Polisario et à une solution diplomatique à la crise, le Maroc a attendu trois semaines pendant que le groupe séparatiste défie les appels et les avertissements des Nations Unies. Enfin, l’Etat a dépêché un contingent de la Gendarmerie royale pour « établir un couloir de sécurité » et rétablir pacifiquement le trafic civil et commercial dans la région.

Ensuite, le Front Polisario en colère et frustré a répondu en déclarant la guerre au Maroc, en abolissant l’armistice de trois décennies et en violant les résolutions des Nations Unies.

Tampa François Condoneau a contribué à cette histoire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *