Les États-Unis pourraient imposer des sanctions aux politiciens géorgiens pour avoir « défendu la démocratie » – POLITICO

Dans le cadre des efforts visant à « protéger et sécuriser la démocratie », le projet de loi impose des sanctions aux représentants du gouvernement et à d’autres personnes qui « portent une responsabilité matérielle dans l’atteinte ou la atteinte à la démocratie, aux droits de l’homme ou à la sécurité en Géorgie ». Il imposerait une interdiction d’accorder des visas aux hommes politiques et aux familles des hommes politiques responsables de l’adoption de la « récente législation sur les agents étrangers à la russe » ciblant les ONG et les médias qui reçoivent plus de 20 % de leur financement de l’étranger.

Les sanctions cibleront également les services chargés de l’application des lois et de la sécurité de Géorgie, qui ont réprimé les protestations contre le projet de loi sur les agents étrangers. Les autorités ont répondu aux dizaines de milliers de personnes descendues dans la rue pour manifester en utilisant des gaz lacrymogènes et des canons à eau, et en battant et en arrêtant des militants et des hommes politiques de l’opposition.

En visite en Géorgie la semaine dernière, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires européennes et eurasiennes, James O’Brien mettre en garde Si la Géorgie adopte le projet de loi sur les agents étrangers, « nous verrons des restrictions venant des États-Unis » qui affecteront les finances ou les voyages de ceux qui sont à l’origine de ce projet. La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que l’entrée en vigueur de la loi sur les agents étrangers « nous obligera à réévaluer fondamentalement nos relations avec la Géorgie ».

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Le projet de loi sur les agents étrangers a passé sa troisième lecture au parlement géorgien la semaine dernière, mais il faudra qu’une majorité de députés le votent pour la dernière fois dans les prochains jours après que le président indépendant du pays a exercé un veto symbolique.

Le gouvernement insiste sur le fait que la loi, qui qualifie d’agents étrangers les ONG qui reçoivent plus de 20 pour cent de leur financement de l’étranger, est nécessaire pour empêcher toute ingérence étrangère. Mais les critiques craignent que le Rêve géorgien ne soit utilisé pour réprimer les médias, l’opposition et la société civile.

Bruxelles a averti que cette loi pourrait saper les espoirs de la Géorgie d’adhérer à l’Union européenne. Bourses d’études de l’UE Géorgie Statut de candidat En décembre, malgré les avertissements concernant un déclin des droits de l’homme et l’échec de la mise en œuvre de réformes fondamentales.

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