Les exportations de marchandises ont atteint un record de 35,5 milliards de dollars en octobre, en hausse de 42,3% par rapport à l’année précédente et de 35,2% par rapport au niveau d’avant Covid (le même mois de l’exercice 2020). Les exportations ont été soutenues par un afflux important de commandes en provenance de marchés clés tels que les États-Unis et la Chine dans le sillage de la reprise économique dans ce pays et de la hausse des prix mondiaux des matières premières.
Mais à 55,4 milliards de dollars, les importations ont augmenté à un rythme plus rapide de 62,5% en octobre par rapport à l’année précédente et de 45,8% par rapport au niveau d’avant la pandémie. Cela a maintenu le déficit commercial à un sommet de 19,9 milliards de dollars en octobre, bien qu’il soit inférieur au record de 22,6 milliards de dollars enregistré en septembre, selon les estimations préliminaires publiées lundi par le département du Commerce.
Certes, la demande intérieure s’est améliorée ces derniers mois après les pressions provoquées par le Covid sur les finances publiques passées. Mais la facture des importations a été considérablement gonflée par la hausse des prix mondiaux du pétrole brut, qui oscillent autour des sommets de 3 ans, et les achats massifs d’or en vue de la saison des festivals.
Les importations de produits pétroliers ont bondi de plus de 141% en glissement annuel à 14,4 milliards de dollars, tandis que les achats d’or à l’étranger ont bondi de 104% à 5,1 milliards de dollars devant Dhanteras. Les importations de charbon ont augmenté de 119 pour cent et celles d’huile comestible de 60 pour cent. Bien entendu, l’effet de base est également resté défavorable.
Cependant, les décideurs politiques peuvent chercher du réconfort dans le fait que la reprise commerciale s’est installée, les exportations de marchandises dépassant le niveau d’avant la pandémie pendant huit mois consécutifs. EF