Les racines de la danse algérienne prennent vie dans le film « Ce que le jour doit à la nuit ».

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Ce que le jour doit à la nuit : Hervé Coupé

7 et 8 avril à 20h (avant-spectacle Parlons danse : 19h15) | Théâtre de Vancouver

les tickets:À partir de 35$ àDancehouse.ca

Après avoir découvert la vérité sur ses origines algériennes, le chorégraphe français Hervé Coupé a eu l'idée de visiter l'Algérie, de recruter des danseurs et de créer une pièce musicale.

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« Ce que le jour doit à la nuit » a été créé en 2013 et présente 12 artistes d'Algérie et du Burkina Faso issus de la danse de rue et du hip-hop. Cette pièce combine capoeira, arts martiaux, action urbaine et contemporaine sur des compositions de Bach et Vivaldi, de la musique traditionnelle soufie et de la musique du compositeur nubien Hamza El-Din (interprétée par le Quatuor Kronos).

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Nous avons discuté de la performance avec Bernard Schmidt, producteur américain en tournée pour la Compagnie Hervé Koubi.

Les 12 exposants d'Algérie et du Burkina Faso présents
Les 12 artistes algériens et burkinabés interprétant « Ce que le jour doit à la nuit » ont une formation en danse de rue et en hip-hop. Photographie de Lou Dammars

Q : What the Day Owes to the Night est arrivé pour la première fois en Amérique du Nord en janvier 2015 sous la forme d'une série d'émissions destinées aux présentateurs, n'est-ce pas ?

R : Oui. De nombreux présentateurs sont venus deux ou trois fois. Ils n’avaient jamais rien vu de pareil auparavant. Une partie du spectacle comprenait 12 danseurs offrant du thé chaud et sucré, comme on le fait en Algérie, en guise de cadeau de bienvenue. Alors les 12 hommes, vêtus de vêtements seins nus et de longues robes blanches, ont servi le thé. C'était quelque chose d'inhabituel pour les radiodiffuseurs.

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Question : Vous dites que les radiodiffuseurs n’ont jamais vu quelque chose de pareil auparavant. Qu'est-ce qui distingue ce que le jour doit à la nuit ?

R : Premièrement, ce sont tous des hommes. Il est très rare dans le monde de la danse de trouver un groupe exclusivement masculin. Les mouvements qu'ils effectuent sont également très étonnants. Ils viennent également d’Afrique du Nord, principalement d’Algérie et un du Burkina Faso en Afrique de l’Ouest, et nous n’avons jamais vu d’hommes le faire avec autant de talent artistique, d’authenticité et de puissance.

Q : Y a-t-il eu un choc culturel pour les danseurs qui ont quitté l'Algérie pour vivre en France et faire une tournée à travers le monde ?

R : Eh bien, aucun de ces danseurs n’avait de formation formelle dans une école de danse. Ils ont appris les uns des autres, en regardant des vidéos, en le faisant dans la rue. Alors changez de style de vie, je pense que oui.

D'après ce que j'ai entendu d'Hervé Coby lui-même, ils vivent mieux, ils ont un travail. L'Algérie compte beaucoup de jeunes et beaucoup d'entre eux n'ont pas de travail. Beaucoup parlent français et se tournent vers la France pour trouver du travail, mais ils ne peuvent pas quitter l’Algérie, où elle est très étroitement contrôlée. Et aussi en tournée : ils tournent environ 65 spectacles par saison, dont un tiers au cours des deux dernières années en Amérique du Nord, un tiers en France et un tiers dans d'autres pays.

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Q : Qu'avez-vous découvert sur la réaction au spectacle lors de sa tournée ?

R : Comme toujours. Ovations debout et salles à guichets fermés. Systématiquement, il y a une minute de silence à la fin du spectacle car les gens ne peuvent pas assimiler aussi rapidement ce qu'ils ont vu. Ils sont tellement fascinés par le spectacle que c’est presque comme ce qui se passe dans une église. Ils ne peuvent pas applaudir tout de suite.

Il y a quelque chose dans le spectacle, qui n'est pas seulement une série de tourbillons et de retournements, qui est étonnant en ce sens, mais il y a aussi quelque chose de très humain. C’est quelque chose qu’il m’est difficile d’expliquer avec des mots. Cela ne passe pas par la vidéo. J'utilise un lien vidéo de cinq minutes pour promouvoir la présentation auprès d'autres présentateurs.

Il y a quelque chose qui ressort en voyant un spectacle. La musique est également importante. Quand on regarde l'émission, on est immédiatement transporté dans un autre monde, qui est le monde méditerranéen en Afrique du Nord, où il fait très chaud en été, et il y a une section au travail où ils sont tous assis, pour faire réfléchir. d'un sauna.

Le spectacle parle donc aussi de ces aspects du vivre ensemble en tant qu’hommes, en tant que camarades. Il n’y a rien de trompeur dans l’amitié entre deux hommes. En Afrique du Nord, par exemple, les hommes se tiennent généralement la main dans la rue : c'est ainsi qu'ils se comportent en société.

La performance concerne toutes ces choses ensemble. C'est aussi qu'Hervé retrouve ses racines. C'est beaucoup de choses ensemble.

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