Les tensions égyptiennes empêchent Deborah de tenir un sommet trilatéral à Doha |

Alger-

La tournée dans le Golfe du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui l’a conduit au Qatar et au Koweït, a été marquée par une escalade inattendue des tensions avec l’Egypte.

Cette crise soudaine a conduit à l’annulation d’un prochain sommet tripartite au Koweït entre le dirigeant algérien, son président égyptien, le président Abdel Fattah al-Sisi, et l’émir du Koweït, le cheikh Nawaf al-Ahmad al-Sabah.

Des sources politiques algériennes ont lié l’annonce de la réunion à l’annulation de la réunion par le nouveau camp africain de l’Algérie, que Le Caire considérait comme préjudiciable à ses propres intérêts en Afrique.

Des sources affirment que la rencontre à Doha entre le président algérien et le chef du gouvernement d’unité nationale libyen, Abdul Hamid Dibiba, était une autre raison possible des frictions. Cette rencontre a pu irriter le président égyptien, dont le pays soutient le nouveau gouvernement de Bati Pacha, récemment nommé Premier ministre par le parlement libyen.

Selon les médias arabes, le président égyptien a quitté la capitale koweïtienne quelques heures seulement avant l’arrivée du président algérien du Qatar, il a donc annulé le sommet entre les dirigeants des trois pays.

La rencontre Dbeibah-Téboune aurait été décrite par Le Caire comme l’expression du soutien algérien au refus de départ du gouvernement libyen.

L’Égypte a également été irritée par les informations selon lesquelles le gouvernement Debon lançait un groupe africain.

Les relations entre l’Égypte et l’Algérie semblent s’être améliorées ces dernières semaines, avec la visite de Debon au Caire, où l’Égypte a soutenu la convocation du prochain sommet arabe en Algérie et a accepté de permettre aux pays arabes d’assister au plus haut niveau sur l’ordre du jour convenu. En avance.

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Ces dernières années, la crise libyenne est devenue une question litigieuse en raison de positions divergentes sur le conflit entre Alger et Le Caire et sa possible solution. Mais les deux ont ensuite été en mesure de contrôler leurs différends libyens prolongés.

L’annonce de la délégation africaine de quatre membres, qui comprend l’Éthiopie, le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Algérie, a encore suscité des inquiétudes égyptiennes à la lumière de la crise bouillonnante entre Le Caire et Addis-Abeba au sujet du barrage de la Renaissance.

La nature et le but de cette nouvelle Congrégation africaine, ses relations avec l’Union africaine et sa position sur des questions controversées telles que le barrage de la Renaissance et le Sahara occidental ne sont pas détaillées.

Selon des informations algériennes, les quatre dirigeants africains ont convenu de tenir un sommet officiel à une date ultérieure, établissant une feuille de route pour l’Afrique dans les mois et les années à venir.

Par sa visite au Qatar et au Koweït, le président algérien a cherché à rassurer les États du Golfe sur le fait qu’il ouvrirait un nouveau chapitre pour les États du Golfe et éviterait de provoquer des questions litigieuses, notamment au Sahara occidental, à la lumière de la Convention du Golfe. En faveur de la souveraineté du Maroc sur le territoire contesté.

Selon des sources algériennes, il n’y a pas eu de réponse claire au désir de DePhone de rompre les liens glaciaux avec l’Arabie saoudite lors de sa tournée dans le Golfe, et il a exprimé son soutien à la défense du CCG face aux menaces extérieures.

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