La China Central Broadcasting Corporation (CCTV) a rapporté mardi que Li avait été licencié sans explication. Cela fait suite à des semaines de spéculations sur le sort du général, qui fait l’objet de sanctions américaines et n’est pas apparu en public depuis fin août. La décision de le révoquer a été approuvée par le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale.
Li et Chen ont également été démis de leurs fonctions de conseillers d’État mardi, un rang plus élevé que celui des ministres ordinaires. Aucune alternative n’a été nommée.
Contrairement à leurs homologues occidentaux, les ministres chinois des Affaires étrangères et de la Défense sont avant tout des responsables de l’application des politiques, et non des décideurs de haut niveau.
Li, 65 ans, a également été déchu de son adhésion à la Commission militaire centrale par la plus haute législature chinoise, selon un reportage de CCTV.
Le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, qui a conclu sa réunion bimensuelle mardi, a également nommé Liu Shaoyun à la tête du tribunal militaire chinois après que son prédécesseur, le général Zheng Dongfang, a quitté son poste en septembre. Il n’est pas clair si la nomination de Liu est liée au licenciement de Lee.
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Il n’est pas non plus clair si la chute de Li est le signe avant-coureur de nouveaux changements dans l’establishment militaire, qui connaît la modernisation la plus spectaculaire de l’histoire chinoise. Xi s’est fixé pour objectif que l’Armée populaire de libération devienne la première force combattante du monde d’ici 2049, ce qui signifie atteindre la parité avec les États-Unis.
Aucun remplaçant pour Li n’a été annoncé.
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