Mohamed Racim : Google Doodle pour honorer l’enseignant et peintre algérien à l’occasion de son 125e anniversaire

bon anniversaire! Mohamed Rasem

Aujourd’hui, Doodle célèbre le 125e anniversaire de l’éducateur et peintre algérien Mohamed Racim. Souvent considéré comme l’un des premiers peintres d’Algérie, Racim a combiné les techniques de peinture traditionnelles persanes et mogholes pour revitaliser les coutumes culturelles du Maghreb et redéfinir la perspective globale du monde arabe à travers l’art.

En ce jour de 1896, Mohamed Racim est né dans une famille d’artisans distingués à Alger, en Algérie, alors colonie française. Il a commencé à travailler dans un bureau de peinture colonial à l’âge de 14 ans, copiant des motifs de tapis, des broderies arabes, des motifs en cuivre et des sculptures sur bois.

Chacune de ces disciplines a influencé sa profession, mais c’est l’introduction de Rasim à la miniature persane, une ancienne forme d’illustration littéraire, qui a constitué la base de ses œuvres.

Son talent pour la peinture a été reconnu au cours de ses études primaires lorsqu’il a été chargé de faire des copies de motifs islamiques pour les ateliers gouvernementaux mis en place par le gouverneur Charles Gonnart. En 1914, Rassam avait découvert des miniatures persanes, mogholes et andalouses faites pour l’usage privé des nobles musulmans.

Il a développé une forme d’expression personnelle hybride à travers des miniatures dans lesquelles il a utilisé des matériaux traditionnels, des motifs arabesques et de la calligraphie classique, tout en les utilisant pour encadrer des inserts figuratifs présentant des caractéristiques modernes.

Adolescent, Rasim s’est lié d’amitié avec Nasreddin Dini, qui lui a conseillé de dessiner la figure et l’a aidé à gagner des commandes pour la décoration de livres avec des peintures de calligraphie. Les principaux sponsors de Rasm étaient des hommes d’affaires et des représentants du gouvernement qui ont apprécié sa recréation de l’environnement des anciens Algériens.

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En 1914, il rencontre le peintre orientaliste français Nasreddine Denet, qui commande plus tard à Rasim de décorer un de ses livres d’illustrations originales. Au cours des décennies suivantes, Rasim a continué à exprimer son talent à travers des miniatures vibrantes.

Sa peinture de 1931 « Le Raïs » d’un capitaine algérien du XVIIe siècle mesurant moins d’un pied carré n’est qu’un exemple de l’art de Racim qui a contribué à raviver la fierté algérienne qui a contribué au mouvement d’indépendance dans ce pays d’Afrique du Nord.

Les contributions de Rasim, y compris sa direction de l’École algérienne de miniature, ont été reconnues à l’échelle nationale en 1933 lorsqu’il est devenu le premier Algérien à recevoir le Grand Prix d’art d’Algérie. Aujourd’hui, une grande partie de la collection de Rasim est exposée au Musée des Beaux-Arts d’Alger.

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