Nouvelle année de filtrage élargi des investissements étrangers en France

Le 28 décembre 2023, un arrêté et un arrêté ministériel1 Publié sur Développer les investissements directs étrangers français («IDE« ) règne à nouveau2 sur différents fronts.

Comme prévu, le seuil de droit de vote pour les entreprises publiques sera de 10 % pour les investisseurs hors UE/EEE, ce qui a été réduit à 10 % (au lieu de 25 %) suite à la pandémie. Le dépassement de 10 % des droits de vote dans de telles circonstances doit être notifié au préalable au ministère des Finances. Si le Ministre ne s'y oppose pas dans les 10 jours ouvrables suivant la notification, l'investissement peut avoir lieu sans approbation préalable, mais doit être achevé immédiatement (tandis que le régime provisoire bénéficie d'un délai de grâce de six mois).

Le filtrage français des IDE appliqué aux sociétés enregistrées en France a été étendu pour prendre le contrôle des succursales de sociétés étrangères enregistrées en France.

Enfin, la liste des secteurs stratégiques a été élargie pour inclure la sécurité des prisons, l'extraction, la transformation et le recyclage des matières premières critiques, ainsi que la recherche et le développement en photonique et les technologies impliquées dans la production d'énergie à faible émission de carbone.

À compter du 1er janvier 2024, ces changements renforcent le contrôle appliqué au cours des derniers mois, entraînant une multiplication des tentatives des investisseurs pour demander la réalisation de leur opération.

Une question demeure : jusqu’où les restrictions aux IDE seront-elles étendues et comment le gouvernement français garantira-t-il le juste équilibre entre la protection des actifs stratégiques sans dissuader les investisseurs étrangers de soutenir l’économie française ?

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