Pourquoi l’arrogance de la France éloigne l’Afrique

Cet article a été initialement publié Recueil de politiques internationales Le 25 octobre 2021. Le Foreign Policy Research Institute republie l’article avec l’autorisation du Outlet et de l’auteur.

A Montpellier, dans le sud de la France, la France a récemment accueilli le Sommet Afrique-France le 8 octobre. Le sommet était « dédié à la jeunesse d’Afrique et de France, qui façonnent chaque jour l’avenir des relations entre la France et l’Afrique ». Contrairement aux précédents sommets qui réunissaient le président français et ses homologues africains, le sommet a choisi d’inviter des membres de la société civile africaine, des intellectuels, des universitaires, des militants, des blogueurs et des artistes.

L’objectif du sommet était de jeter de nouvelles bases dans les relations entre la France et le continent africain, de recréer les déclarations des mêmes bonnes intentions et de démontrer l’incapacité de la France à vraiment se connecter avec la prochaine génération de dirigeants africains pour créer un avenir mutuellement bénéfique. .

Même après l’indépendance de nombreux pays africains, la France continue de jouer un rôle important sur le continent. Cependant, sa puissance et son influence diminuent fortement en raison de la présence accrue des États-Unis, de la Chine, de la Russie et de la Turquie. La présence de la Russie En République centrafricaine, la France est un allié stratégique depuis des décennies, un exemple pour d’autres de la perte d’influence de la France en Afrique. De plus, les élites africaines sont moins intéressées, moins corrompues, plus éduquées et moins attirées par elles. Le déclin de la France Influence.

La France, traquée par son passé colonial sur le continent, refuse de faire une analyse pratique de la situation et développe une politique gagnant-gagnant vis-à-vis du continent. La France, à travers son président actuel, Emmanuel Macron, continue son jeu hypocrite consistant à donner au monde des leçons de démocratie tout en coopérant ouvertement avec des régimes douteux, d’autant plus que les dictateurs africains pacifient leur peuple, appauvrissent leurs pays et entravent la liberté. Dans des pays comme le Congo, le Cameroun et le Tchad. Et la France fait tout cela au nom d’intérêts économiques et stratégiques. Sa véritable stratégie politique est de ne pas s’inquiéter du sort du peuple africain et de sa lutte pour la démocratie. Néanmoins, les paroles tranquilles de la France n’aveuglent plus le peuple africain, et il n’a plus peur d’exprimer ses sentiments et d’en subir les conséquences.

Lors du sommet, Macron n’a pas été en mesure de fournir des réponses honnêtes, véridiques et explicites aux questions politiques et économiques posées. De nombreux appelants ont exprimé leurs actions Soupçon A propos de la relation du continent avec la France. L’un de ces interlocuteurs était Rognimvende Elda Coma du Burkina Faso, qui a confirmé : « Si la relation entre l’Afrique et la France est une marmite, sachez qu’elle est très sale. Monsieur le Président ! Je vous invite à la chercher. Un autre interlocuteur, le militant sénégalais Czech Fall, a appelé Macron à cesser de coopérer avec les dictateurs africains. Au lieu d’aborder ces questions directement, Macron a refusé de soutenir les régimes dictatoriaux et a demandé au public de dresser la liste des pays dictatoriaux d’Afrique. Cette réponse n’a pas surpris ses appelants africains.

En fait, la France prétend que le but du sommet est de « construire un intérêt commun » entre elle-même et le peuple africain ; Cependant, il s’agit d’une véritable erreur basée sur le scénario. La loyauté de la France envers ses amis du continent – et ce seront des dictateurs brutaux – nourrit la haine chez les jeunes Africains, tant sur le continent que dans la diaspora. Cependant, la France continue de nier la réalité, et estime que l’utilisation de mensonges et d’initiatives telles que ce nouveau sommet trompera les jeunes Africains qui, à l’insu de la France, savent qu’ils peuvent désormais vivre sans la nation qu’ils soutiennent. L’élite africaine émergente, réalisant son pouvoir et œuvrant pour un avenir meilleur pour le continent, a désormais plus d’options sur les partenaires avec lesquels elle souhaite s’associer, et la France n’est pas en tête de leur liste.

C’est une chose de reconnaître l’erreur de quelqu’un et de faire des efforts de qualité pour le changement, c’en est une autre de vouloir construire une vraie coopération avec l’Afrique, mais la France ne veut pas franchir ces pas. Axe Embembe Signaler Plaidoyer pour la « restauration » des relations entre l’Afrique et la France et reconnaître les « racines africaines de la France » servira de modèle pour la mise en place d’un nouveau mouvement entre les deux parties. Cependant, la coopération actuelle de la France avec les dictateurs africains, les crimes coloniaux passés de la France sur le continent, les bases militaires françaises sur le sol africain et la réticence de la France à définir une direction claire pour apaiser les inquiétudes des jeunes Africains, y compris son approche patriarcale. Il montre à l’égard des Africains que le nouveau partenariat plus équilibré entre les deux entreprises est loin de la réalité.

Si rien ne change, l’influence politique de la France en Afrique continuera de s’éroder. Si La Françafrique persiste, l’hostilité envers la France de la part des jeunes Africains du continent et de la diaspora ne cessera de s’accroître. Ces jeunes Africains sont très instruits, fiers de leurs racines et plus déterminés à jouer leur rôle dans la construction d’une nouvelle Afrique, pas seulement un slogan de bonne gouvernance, d’institutions démocratiques solides, de droits de l’homme et de liberté d’expression. . Dans un monde globalisé où les défis tels que le changement climatique, le terrorisme, la crise des réfugiés et les problèmes de santé mondiale sont monnaie courante, il est impératif que l’Afrique et la France avancent main dans la main dans une alliance transparente, égale et authentique. Respecte les différences culturelles.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du Foreign Policy Research Institute, qui est une organisation non partisane qui cherche à publier des articles argumentés et axés sur la politique sur la politique étrangère américaine et nationale. Sécurité. Priorités.

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