La Côte d’Ivoire et l’Egypte se disputeront sans doute le match nul de la ronde mercredi alors que les deux géants espèrent réserver leur passage aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
Les Pharaons de Carlos Queiroz n’ont pas réussi à impressionner lors de la phase de groupes, atteignant finalement les huitièmes de finale grâce à des victoires 1-0 contre la Guinée-Bissau et le Soudan, des équipes que beaucoup s’attendraient à ce qu’ils battent confortablement.
Ils ont fait le travail mais se heurtent maintenant à l’une des équipes les plus accrocheuses du premier tour en Côte d’Ivoire, qui a terminé la phase de groupes avec une victoire 3-1 sur l’Algérie, championne en titre.
Lors de l’autre match des huitièmes de finale de mercredi et du dernier match du tour, la Guinée équatoriale espère poursuivre sa campagne prometteuse contre le Mali, qui sera le grand favori.
Côte d’Ivoire – Egypte (16h00 GMT)
Mohamed Salah et l’Egypte ont eu du mal à se montrer à la hauteur jusqu’à présent au Cameroun – s’ils ne peuvent pas se préparer à cela, ils rentreront sûrement chez eux.
Ce sera la 11e rencontre de la CAN entre ces deux équipes, ce qui en fait le match le plus disputé de la compétition, et l’Égypte affiche un bon bilan contre les Éléphants en matchs à élimination directe.
La Côte d’Ivoire n’a réussi aucune des quatre éliminations précédentes – les deux plus récentes étaient lors de la finale de 2006 lorsque l’Égypte a gagné aux tirs au but, et la demi-finale deux ans plus tard alors qu’elle s’était imposée 4-1.
En tant que tel, la Côte d’Ivoire sentira sûrement qu’elle a un compte à régler, et le record de l’Égypte de perdre chacun de ses deux derniers matches à élimination directe de la CAN devrait lui donner un peu d’optimisme.
A surveiller : Nicolas Pepe (Côte d’Ivoire)
Il a peut-être du mal à se faire une place au niveau du club avec Arsenal, mais Pepe est sans aucun doute la clé pour les Eléphants. Seul l’Algérien Youcef Belaili (24 ans) a été directement impliqué dans plus de tirs que lui en phase de groupes (19 – 12 tirs, sept occasions créées), tandis que l’ancien ailier lillois a été directement impliqué dans plus de buts que tout autre joueur ivoirien dans le tournoi jusqu’à présent (trois à deux buts, une passe décisive).
Mali – Guinée équatoriale (19h00)
Le Mali est peut-être sorti invaincu de la phase de groupes, mais la Guinée équatoriale ne s’effacera pas pour produire un choc ici.
Après tout, les Aigles ont dû compter en grande partie sur les tirs au but pour marquer leurs buts, soulignant que leur parcours vers cette étape n’a pas été entièrement emphatique, tandis que la Guinée équatoriale a surmonté de plus grandes difficultés.
Lors de leurs quatre derniers matchs à élimination directe de la CAN, ils ont progressé deux fois – les deux en 2015, lorsqu’ils ont provoqué la surprise en dépassant la Tunisie et la République démocratique du Congo.
Cette édition du tournoi a déjà vu sa juste part de chocs. Le Mali pourrait-il être le dernier à être coupable de complaisance ?
A surveiller : Adama Noss Traoré (Mali)
Comme mentionné, le Mali s’est presque entièrement débrouillé aux tirs au but, avec trois de ses quatre buts grâce aux tirs au but d’Ibrahima Kone. Cela signifiait qu’ils n’avaient marqué qu’une seule fois sur 27 tirs en jeu ouvert en phase de groupes, mais leurs buts attendus sans pénalité (xG) de 3,6 suggèrent que la création de chance n’était pas le problème. Traoré a été leur joueur le plus efficace à cet égard avec ses livraisons sur coup de pied arrêté, comptabilisant des passes clés à la hauteur de l’équipe.
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