Sonelgaz est sur le point de finaliser des contrats avec 19 entreprises nationales et internationales pour démarrer la construction d'une vingtaine de centrales solaires photovoltaïques. Ce développement représente une avancée significative dans le programme ambitieux de l'Algérie en matière d'énergies renouvelables, avec pour objectif ultime de produire 15 000 MW d'énergie solaire, notamment dans le cadre des projets de 1 000 MW et 2 000 MW. Cette initiative devrait conduire à des économies substantielles de plusieurs milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.
Le professeur Boukhalfa Yaïci, directeur général du Cluster énergie verte algérienne, a annoncé hier à la radio nationale l'intention de Sonelgaz de signer aujourd'hui plusieurs contrats avec des entreprises nationales et principalement chinoises pour l'installation de 20 centrales solaires photovoltaïques. Avec les initiatives 2 000 MW et 1 000 MW, ces projets impliqueront des entreprises algériennes qui superviseront 42 % de la mise en œuvre du projet.
L'initiative de 2 000 MW prévoit la construction de 15 centrales solaires photovoltaïques dans 12 provinces, chaque centrale ayant une capacité de 80 à 220 MW. De même, le projet Solar 1000 prévoit l'installation de cinq centrales dans cinq provinces, chacune d'une capacité de 50 à 300 MW. Ces initiatives font partie intégrante du projet de 15 000 MW, avec des projets similaires dans le pays à l'avenir.
Sur la base du calendrier du projet, Yaïci a prévu un délai de 22 mois pour mener à bien les deux initiatives, certaines usines devant démarrer progressivement leurs opérations au cours de l'année en cours.
Ces projets incluent la possibilité d'exportation, avec des discussions en cours entre l'UE et l'Algérie. Yaïci a souligné le rôle clé de Sonelgas dans la stratégie de transition énergétique du pays, visant l'intégration progressive des énergies renouvelables, notamment le solaire, dans le mix électrique national.
En termes de financement, Yassi a précisé que l'Algérie financera intégralement les projets, mais a souligné la possibilité de sources de financement supplémentaires telles que les partenariats public-privé et les investissements directs étrangers. Il a également noté que ces projets dépasseront le taux d'intégration initialement fixé de 35 %, ce qui entraînera des économies substantielles de gaz naturel et 15 000 MW d'énergie solaire, entre six et huit milliards de mètres cubes par an une fois terminés.
Répondant aux enquêtes sur les progrès mondiaux en matière d'accès et d'accessibilité financière à la technologie photovoltaïque, Yaïci a reconnu le retard de l'Algérie dans le développement de l'énergie solaire par rapport aux tendances mondiales. Néanmoins, il a exprimé l'espoir que les efforts actuels contribueraient à développer un secteur solaire national spécialisé, conforme aux progrès internationaux dans l'exploitation des énergies renouvelables.
Les efforts concertés de l'Algérie pour développer l'énergie solaire soulignent son engagement en faveur du développement durable et positionnent le pays comme un acteur majeur sur la scène mondiale des énergies renouvelables.
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