Suite à ses révélations sur son implication passée dans l’armée étrangère en France, un Algérien a levé son décret par le parlement.
Le Parlement a annoncé mercredi dans un communiqué qu’une majorité de ses membres avait décidé de destituer Mohamed Bekatra de ses fonctions lors d’un référendum à huis clos.
Les médias locaux ont rapporté que Bekatra avait servi dans le Corps étranger, citant un rapport de la Commission des lois parlementaires.
Le rapport, que l’AFP a pu consulter, conclut que le vice-président n’est pas éligible pour se présenter aux élections.
Selon le texte, « Le fait que le membre ait reconnu qu’il a servi dans une armée étrangère avec des normes de caporal signifie que son allégeance est à un gouvernement étranger. »
Beccadra a posté une vidéo sur Facebook disant : « Il a rejoint l’armée française pour obtenir ses titres de séjour et financer ses études ».
« Je ne peux pas arracher ma commande simplement parce que j’ai travaillé comme infirmier militaire avec un contrat à court terme dans une armée étrangère », a-t-il déclaré.
« J’ai tourné cette page il y a 15 ans. Je n’ai pas trahi mon pays car aucune loi n’interdit ce que j’ai fait. »
Bekatra, membre du Front national algérien (FNA), a été élu vice-président de la communauté algérienne de l’étranger dans la circonscription de Marseille lors des élections législatives de juin 2021.
La Brigade étrangère est une division des forces d’élite et spéciales des Forces armées françaises. Il comprend plus de 9 000 hommes âgés de 17 à 39 ans du monde entier. Après de nombreuses années, le militaire peut devenir citoyen français.
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