Alger, le 12 décembre 2023 – Les incendies de forêt, les inondations et les tremblements de terre récurrents ont causé d'importantes pertes humaines et économiques en Algérie, selon une nouvelle étude conjointe de la Banque mondiale et de la Délégation nationale des risques majeurs, qui identifie les actions prioritaires pouvant contribuer à renforcer la résilience de l'Algérie aux changements climatiques et climatiques futurs. risques de catastrophe.
Titré, « Diagnostic sur le climat et la gestion des risques de catastrophe en Algérie« , » L'étude examine l'impact économique des catastrophes dans le pays et met en évidence les forces et les faiblesses des efforts actuels de gestion des risques de catastrophe en Algérie.
Le gouvernement algérien estime que les dépenses annuelles consacrées au cours des 15 dernières années à la lutte contre les inondations, les tremblements de terre et les incendies de forêt s'élèvent en moyenne à environ 255 millions de dollars (35,14 milliards de dinars algériens), dont environ 70 % sont alloués aux inondations. Pour l'avenir, l'étude prévoit que les pertes dues aux catastrophes représenteront en moyenne environ 0,7 % du PIB du pays par an, soit près du double de la moyenne historique. Cette augmentation est en grande partie due au risque de tremblement de terre dévastateur dans les zones urbaines, qui connaissent une croissance démographique rapide et sont les plus vulnérables à de tels événements.
« Les conclusions de ce rapport soulignent la nécessité et l'importance de renforcer la gestion des risques de catastrophe en Algérie. Le rapport fournit des recommandations et des domaines d'action prioritaires qui peuvent guider les interventions du gouvernement et mobiliser le soutien des partenaires de développement. Il a dit M. Kamel Braham, Représentant Résident de la Banque Mondiale en Algérie.
L’Algérie a adopté de nombreuses politiques, réglementations et plans ces dernières années pour mieux se préparer et répondre aux catastrophes. Même si de nombreux progrès ont été réalisés, il reste beaucoup à faire pour approfondir la connaissance des risques climatiques et de catastrophe, encourager les investissements visant à réduire les risques d’inondations et d’incendies de forêt et renforcer les systèmes d’alerte précoce. Parmi les autres domaines qui doivent être améliorés figurent la coordination interinstitutionnelle et l’échange d’informations, ainsi que le renforcement de l’assurance contre les catastrophes naturelles.
« Le partenariat entre la Banque mondiale et la Délégation nationale des risques majeurs reflète notre engagement collectif à renforcer la réduction des risques de catastrophe et la résilience en Algérie. Les recommandations présentées dans l’étude guideront notre prise de décision et nous aideront à prioriser les activités visant à protéger nos communautés. Il a dit Professeur Hamid Afra, délégué national aux risques majeurs.